
Amoéba n'a pas eu l'autorisation européenne lui permettant de mettre sur le marché son produit de traitement de l'eau. (© Amoéba / Anses / Facebook)
Amoéba a développé une amibe non pathogène, répondant au petit nom de Willaertia magna c2c maky, capable de détruire les bactéries présentes dans l’eau.
Le groupe prévoit de l’utiliser pour traiter l’eau des tours aéroréfrigérantes. Sa technologie a même été testée, avec succès, auprès de plusieurs grands industriels.
Il ne lui manquait plus que l’autorisation de mise sur le marché pour débuter une commercialisation qui s’annonçait explosive.
L'action perd plus de 75% de sa valeurMais, le 26 avril, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a sérieusement assombri ces perspectives enthousiasmantes.
Le comité des produits biocides de l’ECHA n’a pas approuvé l’utilisation du produit Amoéba.
Cette annonce a entrainé une forte baisse du titre à la Bourse de Paris. En deux jours, sa valeur a été divisée par plus de quatre.
Dans un communiqué du 26 avril, le PDG de l’entreprise, Fabrice Plasson a jugé cette décision «incompréhensible», mettant notamment en cause l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) qui, malgré «énormément d’éléments positifs en faveur de notre dossier (…) est restée campée sur sa position».
Le PDG prévoit «d’ores et déjà la soumission d’une nouvelle demande auprès d’un autre État Membre convaincu par notre technologie et qui supporterait l’approbation de la
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