
Le bus électrique Aptis, bientôt dans plusieurs grandes villes de France, vient grossir le carnet de commandes. (© Alstom)
Le champion français du ferroviaire a sans surprise fait état d'une forte baisse de ses commandes pour le premier trimestre de son exercice en cours. Le titre se replie de 1% en séance. Les perspectives moyen terme d' Alstom restent toutefois très prometteuses.
Le champion français du ferroviaire a réalisé un début d’exercice en demi-teinte, mais conforme aux attentes.
Au cours du premier trimestre (avril à juin) de son exercice 2019/20, il a enregistré un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros, en hausse de 2% par rapport à la même période de l’exercice précédent.
Le groupe relève que la décroissance de l’activité systèmes a été compensée par la progression notable des activités de signalisation et de matériel roulant.
Baisse des commandesLes commandes reçues sur la période ont reculé de 39% sur un an, à 1,6 milliard d’euros. Les anticipations des analystes étaient très légèrement inférieures (1,59 milliard).
Alstom a souffert d'un effet de base particulièrement pénalisant car les commandes du premier trimestre de l’exercice 2018/19 comprenaient un important contrat pour le système du métro de Montréal.
Le groupe dirigé par Henri Poupart-Lafarge se félicite d’avoir remporté plusieurs contrats clés pour ses dernières innovations : le bus électrique Aptis (choisi par Paris, Grenoble et La Rochelle) et le Coradia iLint, le premier train à hydrogène au monde, choisi en mai par le réseau de transport public de la métropole de Francfort.
Le carnet de commande se situait à 40 milliards d’euros au 30 juin, un niveau très légèrement
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