
Le carnet de commandes d'Alstom approche les 40 milliards d'euros. (© Alstom)
Le fabricant de TGV confirme son dynamisme commercial, sans sacrifier ses marges. En revanche, la commission européenne paraît réticente à approuver la fusion avec le pôle ferroviaire de Siemens. En milieu de journée, l'action Alstom perdait près de 2%.
Le fabricant de TGV confirme son dynamisme commercial.
Au cours du troisième trimestre (du 1er octobre au 31 décembre 2018) de son exercice 2018/19, il a enregistré 3,4 milliards d’euros de commandes, contre 1,7 milliard sur la même période de l’exercice fiscal précédent. Les commandes dans les services ont été particulièrement soutenues à 1,45 milliard d’euros, avec notamment l’attribution du contrat de maintenance du métro de Riyad.
Belle visibilitéAlstom va aussi fournir des trains régionaux au Luxembourg et en Allemagne.
À 39,7 milliards d’euros au 31 décembre dernier, le carnet de commandes offre une bonne visibilité sur le chiffre d’affaires à venir.
Quant au chiffre d’affaires du trimestre, il s’est élevé à 2,01 milliards d’euros, en hausse de 10%. Sur les neuf premiers mois de l’exercice, l’augmentation ressort à 16%, à 6,02 milliards.
La rentabilité est au rendez-vous. Pour l’ensemble de l’exercice, le groupe s’attend à une marge opérationnelle ajustée d’environ 7%, au lieu de 6,5% lors de l’exercice précédent et de 5,8% en 2016/17.
«À moyen terme, Alstom devrait continuer à surperformer la croissance du marché, à améliorer graduellement sa profitabilité, et à améliorer sa génération de cash» promettent les dirigeants.
Projet de fusion en dangerLe grand sujet pour le groupe reste
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