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Alger propose sa médiation en Libye, dément toute visée hégémonique
information fournie par Reuters 20/02/2020 à 08:03

    PARIS, 20 février (Reuters) - Le président algérien
Abdelmadjid Tebboune propose, dans une interview au Figaro
publiée jeudi, la médiation d'Alger dans le conflit qui fait
rage en Libye, démentant toute "visée hégémonique" ou sur les
richesses de ce pays coupé en deux depuis la chute de Mouammar
Kadhafi en 2011.
    "Aujourd'hui, il faut pousser les Libyens à dialoguer et à
reconstruire leur Etat", souligne le chef de l'Etat, élu en
décembre dernier, dans cet entretien. 
    "Si nous sommes habilités par le Conseil de sécurité de
l'Onu, nous sommes capables de ramener la paix rapidement en
Libye car l'Algérie est un médiateur sincère et crédible,
accepté par toutes les tribus libyennes."
    "La chance actuelle de la Libye est que ses grandes tribus
n'ont pas pris les armes" et "sont toutes prêtes à venir en
Algérie pour forger ensemble un avenir commun", poursuit-il.
"Nous sommes les seuls à proposer des solutions saines et
désintéressées. On ne nous laisse pas faire. Pourtant l'Algérie
n'a aucune visée hégémonique ou visée sur les richesses de ce
pays frère."
    Plongée dans le chaos depuis 2011, la Libye est divisée en
deux camps rivaux, entre le gouvernement d'entente nationale
(GEN) dirigé par Fayez al Sarraj, qui siège à Tripoli et qui est
reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement
parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, dans l'est du
pays. 
    Les deux camps bénéficient du soutien de puissances
régionales et internationales - la Turquie pour le GEN et les
Emirats arabes unis, l'Egypte, la Jordanie et des mercenaires
russes pour le maréchal Haftar.  
    Le dernier sommet international visant à trouver une
solution au conflit a débouché le 19 janvier à Berlin sur un
engagement de non-ingérence et un respect de l'embargo sur les
armes - accord qui est resté lettre morte, les belligérants et
leurs alliés respectifs continuant d'acheminer combattants et
armes en Libye.
    Une nouvelle réunion, au niveau des ministres des Affaires
étrangères des pays engagés dans la recherche d'une sortie de
crise, pourrait se tenir mi-mars  . 

 (Marine Pennetier, édité par Jean-Stéphane Brosse)
 

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