
ALD affiche l’empreinte géographique la plus large avec une présence commerciale dans 43 pays. (© Société Générale)
Près de huit mois après sa cotation sur Euronext Paris, le groupe de gestion de flotte et de location longue durée automobile, introduit à 14,30 euros le 16 juin 2017, est loin d’avoir fait des étincelles en Bourse. Les raisons tiennent moins aux performances commerciales et financières, au rendez-vous, qu’à une méconnaissance des ressorts de l’activité.
Premier enseignement de la courte vie boursière d’ ALD Automotive : la mécanique des résultats est complexe, malgré la simplicité apparente de l’activité, à savoir détenir une large flotte (1,5 million de voitures fin 2017) pour la louer pendant plusieurs années à des clients, principalement des entreprises.
Une activité résilienteALD dégage deux revenus principaux : à la marge financière de la location (en progression de 11,8% en 2017, à 574,5 millions d’euros) s’ajoute la marge des services, tels que l’entretien et l’assurance (à 593 millions, +12,2%). Plus ALD loue de voitures, plus ses revenus et son efficacité opérationnelle ont vocation à progresser.
Le diesel s’invite dans l’équation. 2017 a vu s’étendre la crise du diesel : ce type de motorisation a moins la cote, y compris sur le marché de la seconde main. Ce qui pèse sur la valeur résiduelle des véhicules qu’ALD remet sur le marché de l’occasion. L’année dernière, les reventes ont rapporté 165,3 millions d’euros, soit un
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