((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
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Le directeur général d'Alcoa avertit de que les droits de douane pourraient coûter 100 000 emplois aux États-Unis
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Les tarifs douaniers ne suffisent pas à relancer les installations américaines d'Alcoa, selon le directeur général
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Alcoa cherche à obtenir une exemption pour l'aluminium canadien, en invoquant des problèmes de coûts d'électricité
(Plus de détails sur les emplois, le lobbying, les besoins en énergie des États-Unis et le conflit en Ukraine)
Le producteur d'aluminium Alcoa AA.N a déclaré mardi que le projet du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane sur les importations d'aluminium pourrait coûter environ 100 000 emplois aux États-Unis et ne suffirait pas à l'inciter à relancer la production dans le pays.
Au début du mois, M. Trump a déclaré qu'il imposerait des droits de douane fixes de 25 % sur les importations d'aluminium "sans exceptions ni exemptions" afin de stimuler la production américaine du métal utilisé pour fabriquer des automobiles, des boîtes de conserve et d'autres produits.
Les droits de douane entreront en vigueur le 4 mars.
La société Alcoa, basée à Pittsburgh, qui produit de l'aluminium au Canada, en Islande, en Australie et ailleurs, a réduit sa production aux États-Unis ces dernières années, en partie à cause des coûts de l'électricité.
Bill Oplinger, directeur général d'Alcoa, a déclaré lors de la Conférence mondiale sur les métaux et les mines de BMO, en Floride, que les droits de douane pourraient coûter environ 20 000 emplois à l'industrie américaine de l'aluminium et 80 000 autres emplois dans les secteurs qui la soutiennent.
"C'est mauvais pour l'industrie de l'aluminium aux États-Unis. C'est mauvais pour les travailleurs américains", a déclaré M. Oplinger, ingénieur de formation qui deviendra directeur général en 2023, lors d'une retransmission sur Internet.
Les données américaines montrent que les fonderies d'aluminium n'ont produit que 670 000 tonnes métriques de métal l'année dernière, contre 3,7 millions en 2000. Les fermetures d'usines survenues ces dernières années, notamment dans le Kentucky et le Missouri, ont rendu le pays largement tributaire des importations.
Les droits de douane ne suffiraient pas à eux seuls à inciter Alcoa à redémarrer certaines de ses usines américaines fermées, a déclaré le directeur général, ajoutant que les représentants de M. Trump avaient demandé à l'entreprise de le faire.
"Il est très difficile de prendre une décision d'investissement, même pour un redémarrage, sans savoir combien de temps dureront les droits de douane", a déclaré M. Oplinger.
Il a également indiqué qu'il avait fait pression sur les autorités de Trump pour obtenir une exemption sur les importations d'aluminium canadien.
Alcoa envisagerait d'augmenter sa production américaine si elle disposait d'une source d'énergie bon marché, comme c'est le cas pour ses activités en Islande, a déclaré M. Oplinger. La fusion de l'aluminium consomme de grandes quantités d'électricité.
Par ailleurs, M. Oplinger a déclaré qu'il pensait que la fin du conflit entre l'Ukraine et la Russie () pourrait permettre à l'aluminium russe d'être exporté vers l'Europe.
M. Oplinger a également déclaré qu'il pensait qu'il existait des possibilités de consolidation du marché mondial de l'aluminium, sans fournir de détails.
Les actions d'Alcoa ont chuté de 2,6 % à 34,10 dollars dans les échanges de mardi matin.
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