
Un carnet de commandes bien rempli, principalement d'A320 et A320neo. (©A. Doumenjou)
Le géant européen de l'aéronautique est proche d'un sommet en Bourse mais il subit encore une décote de valorisation par rapport à Boeing. Notre analyse et notre conseil sur l'action Airbus .
La direction de l’ex- EADS a été largement renouvelée depuis le départ des dirigeants historiques. En avril dernier, l’Allemand Tom Enders a passé les commandes au Français Guillaume Faury, dont la nouvelle feuille de route stratégique est attendue cette année.
Fixé par Tom Enders, l’objectif d’une rentabilité opérationnelle de 10% en 2015 n’a jamais été atteint, même si le groupe européen pourrait s’en rapprocher cette année.
L’ancien président exécutif a toutefois laissé à son successeur une entreprise où l’influence des États actionnaires (France, Allemagne, Espagne) a été fortement limitée et dont le profil de risque s’est nettement amélioré.
Menace d’une amende géanteAvant de lâcher le manche, Tom Enders a ainsi décidé d’arrêter de livrer l’A380 à partir de 2021. Depuis son lancement en 2000, le gros-porteur aurait coûté plus de 20 milliards d’euros.
En outre, Airbus a renégocié avec les États clients de l’A400M une remise à plat de ce programme d’avion de transport militaire, qui a déjà fait l’objet de plus de 8 milliards d’euros de provisions.
En revanche, les enquêtes anticorruption en cours en France, au Royaume-Uni et potentiellement aux États-Unis pourraient se révéler coûteuses pour le groupe. Doté de 13,3 milliards d’euros de trésorerie nette à fin 2018, celui-ci a cependant les
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