
Tous les deux ans, le groupe distribue des actions gratuites à ses actionnaires. (© Air Liquide)
Dans une conjoncture plus incertaine, le fabricant de gaz industriels a vu sa croissance ralentir au troisième trimestre. Mais aucune branche ne décroche. Le titre tient bien avec un repli limité à 1,8% en un mois, et une hausse de 29% depuis le début de l'année. Est-il encore opportun de le mettre en portefeuille ?
Sans surprise, la croissance du champion des gaz industriels a un peu ralenti au troisième trimestre. Le pôle gaz & services, son cœur de métier, a vu ses ventes progresser de 3,5% à données comparables sur la période, au lieu d’une hausse de 5% au trimestre précédent et de 4,9% sur l’ensemble du semestre.
Le point positif est qu’aucune activité ou zone géographique ne décroche. Même en ralentissement, les branches santé et électronique ont continué, comme au deuxième trimestre, de tirer la croissance du groupe, tandis que la région Asie-Pacifique est restée la plus dynamique (+7,2%) devant l’Europe (+3,3%) et les Amériques (+2%).
Proche de ses plus hauts en BourseAu global, le chiffre d’affaires d’ Air Liquide de juillet à septembre est ressorti à 5,4 milliards d’euros, en hausse de 3,5%. Les variations de change positives et l’agrandissement du périmètre en raison de l’acquisition de la société Tech Air aux États-Unis ont compensé un effet énergie négatif sur la période.
Le titre ne réagit pas beaucoup à cette publication, cédant 0,60% en séance ce jeudi. Il progresse de 29% depuis le début de l’année, et se maintient à une encablure de son plus-haut historique, à 119,7 euros le 15 octobre dernier (le cours s’est ajusté de la distribution d’actions gratuites en début de mois).
Dans une conjoncture plus incertaine, les
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