
air france - Tsuttie Tango (crédit photo : Unsplash / Tango Tsuttie )
(AOF) - Air France KLM (+7,66% à 9,056 euros) caracole en tête du SBF 120 après que JP Morgan a rehaussé sa recommandation, de "sous-pondérer" à "surpondérer".
"Nous voyons une inflexion potentielle de la dynamique des bénéfices en 2025 dans alors que le cours de l'action est historiquement bas", déclare le broker dans une note sur les compagnies aériennes européennes.
"Le rapport risque-récompense du secteur semble désormais positif à notre avis, ce qui pourrait conduire à la poursuite de la surperformance saisonnière au quatrième trimestre", précise-t-il.
"Le secteur a commencé à rebondir au cours du mois dernier, mais il sous-performe encore largement par rapport au marché en raison des inquiétudes sur une demande plus faible alors que les prix ont commencé à se normaliser pour la première fois depuis la pandémie", détaille JP Morgan.
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Des résultats à nouveau fragilisés pour les compagnies européennes
Alors que le carburant représente jusqu'à 35% de leurs coûts, les professionnels estiment que les compagnies aériennes européennes ne devraient pas revenir aux bénéfices avant 2023 ou 2024 au plus tôt. Ces acteurs prévoient que les prix de l'énergie resteraient élevés au moins jusqu'en 2023. L'Association internationale du transport aérien (IATA) a annoncé une prévision de pertes cumulées de 9,7 milliards de dollars en 2022 pour les compagnies aériennes à travers le monde il faudra encore attendre 2023 pour voir le retour aux bénéfices à l'échelle globale du fait notamment de la flambée des coûts du pétrole et de la hausse des coûts de main-d'œuvre. Point positif : la demande de voyage semble résister aux incertitudes provoquées par la situation économique et politique internationale. Toutefois les incertitudes concernant le Covid, la guerre en Ukraine, ainsi que la hausse des prix renforcent les réservations de dernière minute. Selon l'Iata, seulement 8 % des réservations internationales passées fin mai allaient au-delà de septembre.
Le climat social se dégrade dans les compagnies low-cost
Ces compagnies bénéficient d'un redémarrage très fort. Elles avaient déjà réussi à accaparer 40% du trafic aérien en 2021, cette proportion pouvant même monter à 50% cette année. Toutefois des mouvements de grève ont affecté l'activité de Volotea, d'EasyJet et de Ryanair, avec des confrontations sur les rémunérations et les conditions de travail. De façon générale, le secteur se heurte à une pénurie de personnel. Après avoir coupé sévèrement dans leurs effectifs en 2020 et 2021, les compagnies et les aéroports doivent recruter urgemment pour accompagner le redécollage de l'activité.
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