
Le titre de la greentech est quasi-stable sur un mois. (© Afyren Linkedin)
Actualité chargée pour la jeune pousse clermontoise. Tout en publiant ses résultats, elle a annoncé la mise en service de son usine de production d’acides organiques biosourcés et bas carbone à partir de biomasse non alimentaire. La première d'une longue série. En Bourse, le titre est quasi-stable depuis son introduction en d'octobre dernier.
Cotée depuis octobre dernier, la greentech a publié des comptes annuels en baisse.
Ses facturations sont ressorties à 3 millions d'euros en 2021, contre 4 millions un an auparavant. Elle a aussi creusé sa perte nette, à -3,6 millions après -2,1 millions d’euros en 2020.
D'importants investissementsCes résultats ont été affectés par d’importants investissements qui ont toutefois permis à Afyren d'accélérer son industrialisation.
La société vient de démarrer sa première usine de production d’acides organiques biosourcés et bas carbone à partir de biomasse non alimentaire.
Elle prévoit un chiffre d'affaires de 35 millions d'euros d’ici 2024, dont environ 60% sont déjà prévendus à des industriels.
L’aventure industrielle ne fait que commencer pour Afyren.
Forte d'une trésorerie confortable, l'entreprise veut construire deux autres sites en Amérique du Nord et en Asie du Sud-Est, en 2024 et 2026.
Du potentielAu total, la jeune pousse ambitionne de porter sa capacité annuelle de production à 72.000 tonnes à l'horizon de 2026, contre 16.000 prévues cette année.
Les dirigeants visent plus de 150 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2027. Le seuil de rentabilité devrait être atteint en 2025.
Le titre a cédé 9% en trois mois, mais nous croyons en son potentiel.
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