Le groupe espagnol de BTP ACS a vu son bénéfice net grimper de 8% sur un an au premier semestre, en raison notamment d'une activité soutenue sur le marché nord-américain et dans la construction de centres de données.

( AFP / PIERRE-PHILIPPE MARCOU )
Le groupe dirigé par Florentino Perez, également président du Real Madrid, a dégagé 450 millions d'euros de profits, contre 416 millions sur les six premiers mois de 2024, selon les chiffres publiés mercredi par l'entreprise.
Le chiffre d'affaires du géant espagnol, fortement implanté aux États-Unis, au Canada et en Australie, a quant à lui atteint 24,1 milliards d'euros, soit 29% de plus qu'au premier semestre 2024 (18,75 milliards d'euros).
Ces résultats sont supérieurs aux attentes des analystes interrogés par Factset, qui tablaient en moyenne sur 388 millions d'euros de profits, pour 22,93 milliards de revenus.
Le groupe espagnol attribue la forte dynamique du premier semestre aux bons résultats de sa filiale Turner aux Etats-Unis, mais aussi à la signature de nombreux contrats pour la construction de centres de données.
Le bénéfice de sa branche "construction", son cœur de métier, a ainsi progressé de 21% sur un an, et celle de sa branche dédiées à la vente de solutions techniques a bondi de 38%.
Ces bons chiffres ont permis de compenser des résultats décevants pour sa branche "infrastructures", chargée de gérer les autoroutes dont le groupe a la concession, avec un bénéfice en recul de 7%.
Le géant espagnol avait expliqué ces derniers mois cette évolution par les hausses fiscales décidées sur les péages autoroutiers en France, qui ont pénalisé Albertis, dont il est copropriétaire avec l'italien Atlantia.
ACS se montre par ailleurs optimiste pour le reste de l'année 2025 au vu de son carnet de commandes, qui a atteint fin juin le chiffre record de 83,9 milliards d'euros, soit 12% de plus qu'il y a un an.
Le groupe a ainsi annoncé ces derniers jours la signature d'un méga-contrat pour la construction d'un centre de données aux Etats-Unis avec la start-up CoreWeave, pour 5,13 milliards d'euros.
Selon le géant espagnol, concurrent du français Vinci, 53% de ce carnet de commande concerne les États-Unis et le Canada, 20% l'Australie, 8% l'Espagne et 12% le reste de l'Europe.
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