Un actionnaire de Telecom Italia suggère de vendre la filiale brésilienne

information fournie par Reuters •20/03/2024 à 17:00

Le logo de Telecom Italia

Le fonds d'investissement Merlyn Partners, actionnaire de Telecom Italia, a suggéré mercredi que le groupe de télécommunications, lourdement endetté, vende sa filiale brésilienne au cours de l'année, dans le cadre d'une vaste restructuration.

Le fonds d'investissement basé au Luxembourg, qui détenait 0,53% de Telecom Italia (TIM) mardi, a également préconisé dans un communiqué la vente par le groupe italien de son activité grand public, avec pour objectif de conclure cette transaction en 2025.

Telecom Italia est déjà engagé dans une réorganisation qui prévoit la cession dans le courant de l'année de son réseau de téléphonie fixe au fonds américain KKR.

L'opération d'une valeur de 22 milliards d'euros, et soutenue par le gouvernement italien, se heurte toutefois à l'opposition du principal actionnaire de TIM, Vivendi, qui met en doute la viabilité de l'activité restante du groupe.

Dans son communiqué, Merlyn Partners a souhaité que l'opération avec KKR soit finalisée "dès que possible" et, idéalement, d'ici l'été.

TIM n'a pas fait de commentaires dans l'immédiat.

La vente du réseau fixe est au centre des efforts du directeur général de TIM, Pietro Labriola, pour restructurer le groupe criblé de dettes.

Les plans de scission de Merlyn vont encore plus loin et ne laisseraient subsister que "TechCo", une entreprise de technologie et d'infrastructure au service des entreprises et de l'administration publique.

Pietro Labriola sollicitera un second mandat en tant que directeur général lors d'un vote des actionnaires le mois prochain. Merlyn n'y a pas émis d'opposition, mais a souligné souhaiter voir de nouveaux visages au sein du conseil d'administration.

"Nous avons une liste de candidats pour rejoindre le conseil d'administration, avec une expertise internationale et sectorielle", a déclaré la société.

(Reportage Elvira Pollina, rédigé par Gianluca Semeraro et Keith Weir; version française Stéphanie Hamel, édité par Blandine Hénault)