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L’offensive anti-Airbnb profite à la location meublée traditionnelle
information fournie par Boursorama 01/03/2019 à 09:13

Le durcissement réglementaire à l'égard des plateformes de location immobilière redonne un avantage à la location meublée traditionnelle ( Crédits: Pexels)

Le durcissement réglementaire à l'égard des plateformes de location immobilière redonne un avantage à la location meublée traditionnelle ( Crédits: Pexels)

Le durcissement de la réglementation sur la mise en location d'appartements sur des plateformes aurait un effet bénéfique sur la location meublée traditionnelle selon le dernier baromètre établi par Lodgis.

Louer son logement pour une courte durée sur une plateforme est devenu plus restrictif. Les grandes agglomérations françaises ( Paris, Bordeaux…) ont fixé des limites, conformément à la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016 . Il est désormais nécessaire d'obtenir un numéro d'enregistrement auprès de la ville afin de pouvoir louer son bien sur une plateforme. La loi Elan a également limité la location d'un logement à 120 jours par an . Toutefois l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) a entamé depuis la semaine dernière un tour de France, afin d'inciter les municipalités à mieux contrôler les plateformes. Prenant l'exemple de la métropole lyonnaise, l'UMIH estime que près de 89,6 % des annonces sur les plateformes sont illégales car sans numéro d'enregistrement . Un contexte qui concerne toutes les métropoles dont le marché locatif est tendu.

Un contexte réglementaire qui profite à la location meublée traditionnelle

A Paris, en 2018 la mairie a distribué deux fois plus d'amendes aux propriétaires de logements meublés touristiques qu'en 2017 pour non-respect du plafond légal de 120 jours. Le montant des amendes s'est élevé à 2,1 millions d'euros, contre 1,3 millions en 2017 . « Suite au durcissement des règles de la location touristique et au renforcement des contrôles, les propriétaires sont de plus en plus nombreux à délaisser la location saisonnière au profit de la location meublée traditionnelle », précise Alexis Alban, Directeur des opérations chez Lodgis, une agence immobilière spécialisée dans la location meublée.  Dans son dernier baromètre, l'agence estime que les loyers n'ont que modérément augmenté de 1,4 % en 2018 (contre + 0,4 % en 2017) « Si cette hausse est un peu plus importante que les années précédentes, elle reste toutefois contenue comparativement à l'inflation de 1,8 % en 2018, et ce d'autant plus que l'encadrement des loyers a été annulé au printemps 2018 », indique Lodgis.

Lire aussi : Bail de location meublée : les informations obligatoires

Des séjours motivés par la mobilité professionnelle

Parmi les principaux motifs de location en meublé dans la capitale, c'est la mobilité professionnelle qui arrive en tête. Près de 46,3 % des locataires sont des voyageurs d'affaires. Les locations étudiantes arrivent en deuxième position. Près de 200.000 étudiants vivent dans la capitale. « Paris est la deuxième ville étudiante du monde selon Campus France » indique Lodgis. A cet égard « le bail mobilité mis en place par la loi Elan, permet de mieux s'adapter à la demande des professionnels et des étudiants dont le nombre ne cesse d'augmenter », précise Alexis Alban. Enfin 16,3 % des locataires sont parisiens pour des raisons telles que la réalisation de travaux dans leur résidence principale, l'accompagnement d'un proche hospitalisé ou encore l'hébergement temporaire suite à un divorce. Une proportion de locataires qui « reste relativement stable d'une année sur l'autre », indique Lodgis.

(redaction@boursorama.fr)

4 commentaires

  • 28 février 16:40

    On se demande qui est propriétaire ??? L'etat À t il le droit de disposer des biens des français ?


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