Henry Buzy-Cazaux souhaite que Macron et son gouvernement élargissent leur champ de vision sur la fiscalité immobilière. (© AFP)
Le recentrage de l'impôt de solidarité sur la fortune pour en faire un impôt sur le seul patrimoine immobilier pourrait sembler une nouvelle indifférente : après tout, rien ne va changer pour les contribuables qui sont assujettis à l'ISF du fait de la valeur de leurs actifs immobiliers.
On peut même postuler que certains sortiront de l'assiette de l'ISF dès lors que les valeurs mobilières ne seront plus prises en compte... Oui, sauf que la probabilité est grande que les investisseurs immobiliers fortunés, qualifions-les ainsi pour parler simplement, n'arbitrent leurs actifs immobiliers au profit de valeurs mobilières, exclues à l'avenir de tout impôt d'exception.
Plafond des revenus à 5.000 eurosEt puis il y a l'exonération de taxe d'habitation, qui s'étalera sur trois ans pour rendre plus digeste le coût de la compensation pour l'État auprès des collectivités locales, mais qui prendra bel et bien effet dès 2018 pour tous les ménages bénéficiaires, en l'occurrence ceux dont les revenus sont au maximum de 5.000 euros par mois.
Les discours publics, ceux du gouvernement ou de l'Élysée, ceux des assemblées parlementaires, bientôt saisies du projet de loi de finances initial support de ces mesures, sont obsédés par ces deux mesures, pour solde de tout compte de la réforme de la fiscalité immobilière. C'est pour le moins fâcheux. Parce que franchement, ces deux mesures ne
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