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Optimiser votre rendement locatif
Dernière mise à jour le : 25/02/2019

Brian Kinney/Shutterstock / Brian Kinney

Brian Kinney/Shutterstock / Brian Kinney

Le rendement d’un bien locatif dépend d’un certain nombre d’éléments. En tant que propriétaire, vous avez la capacité d’influer sur beaucoup d’entre eux, tels que les coûts de gestion ou le régime fiscal. Ainsi, c’est à vous d’agir pour optimiser la rentabilité locative de vos investissements.

Réduisez les coûts du bien immobilier

Pour améliorer le rendement locatif de votre bien, vous pouvez choisir d’en assurer seul la gestion. Vous économiserez 6 % à 9 % du montant annuel des loyers, charges comprises, en évitant de faire appel à un professionnel (notaire, agent immobilier ou administrateur de biens). En revanche, un tel choix nécessite d’avoir du temps pour la recherche des locataires et la gestion courante.

Dans une même optique, renégociez vos contrats d’assurance. En tant que bailleur, vous payez une assurance habitation non occupant. Vous avez peut-être également une assurance loyers impayés. N’hésitez pas à faire jouer la concurrence. Sans oublier l’assurance de votre prêt. Depuis la loi Hamon, il est possible de changer d’assurance à tout moment pour un contrat présentant des garanties équivalentes.

Changez de fiscalité et renégociez votre emprunt

Il existe deux régimes d’imposition pour les revenus fonciers: le micro-foncier ou le réel. Au cours des premières années d’un investissement locatif financé par un emprunt, la déclaration au réel peut être plus intéressante car les intérêts et les travaux de rénovation à déduire sont importants. Vous pouvez alors générer un déficit foncier. Par la suite, le micro-foncier (et son forfait déductible) est attractif si vos charges sont inférieures à 30 % du loyer.

Si vous ne l’avez pas encore fait, pensez à renégocier votre prêt immobilier. Avec des taux d’intérêt au plus bas, vous pouvez ainsi faire baisser les mensualités ou raccourcir la durée de l’emprunt. Dans les deux cas, la rentabilité de votre investissement augmentera.

Réduisez au minimum les vacances locatives

La vacance locative est la période comprise entre le départ du dernier locataire et l’arrivée du nouveau. Les bailleurs omettent souvent d’intégrer cette donnée dans leur calcul de rentabilité. Pourtant, des vacances locatives trop élevées et trop fréquentes peuvent faire s’effondrer le rendement d’un investissement. Pour les éviter, veillez à ne pas demander un loyer trop important et opérez une stricte sélection pour choisir vos locataires.

Augmentez les recettes locatives

Parallèlement à la baisse des coûts et de la fiscalité, ne laissez pas votre bien se dévaloriser. Il est préférable de réaliser des travaux de rénovation suffisamment tôt pour éviter de trop lourdes réparations. En outre, un bien entretenu bénéficie d’une demande locative plus forte et d’un meilleur niveau de loyer. N’oubliez pas que les travaux sont déductibles de vos revenus fonciers.

Pour accroître vos recettes locatives, la location meublée constitue une alternative. En général, les loyers des locations meublées sont en moyenne 15 % à 20 % supérieurs à ceux des locations nues. Avec l’essor du tourisme et des déplacements de courte durée, la location meublée bénéficie d’une forte demande. En outre, celle-ci est intéressante sur le plan fiscal puisqu’au réel, vous pouvez amortir les murs et les équipements du logement.

A noter

N’omettez pas de revaloriser le montant du loyer chaque année, à la date anniversaire du bail, et d’en avertir votre locataire. L’Indice de Référence des Loyers (IRL) constitue la référence officielle.

Le rendement locatif d’un investissement immobilier n’est pas fixe. Ainsi, il peut être optimisé en menant des choix stratégiques et financiers visant à réduire les coûts et accroître les revenus.