Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le marché immobilier impacté par le redécoupage des régions
information fournie par Primaliance 07/01/2015 à 00:00

Le redécoupage de la France en 13 régions impliquera parfois, de choisir un nouveau chef-lieu. Le prix de l'immobilier pourrait être un critère permettant de désigner les futures grandes capitales régionales. Du coup, Explorimmo s'est interrogé sur l'impact de cette réforme sur le marché immobilier régional.

Acta est fabula. Depuis le mercredi 17 décembre 2014, la nouvelle carte de France à 13 régions a été adoptée par le Parlement. Le prochain débat concernera la désignation des nouveaux chefs-lieux. Pour certains territoires, comme « l'Auvergne Rhône-Alpes, le problème est vite résolu » avance Explorimmo. Lyon devrait conserver son statut de "capitale régionale". Mais par exemple pour la région Languedoc Roussillon-Midi-Pyrénées, le problème pourrait être plus épineux. Car « Montpellier comme Toulouse pourraient chacune occuper cette fonction ». A l'aune des prix de l'immobilier, « c'est Toulouse qui l'emporte ».

La ville rose affiche un prix moyen du m² de 2770€ pour les appartements anciens contre 2669€ en moyenne pour sa concurrente. Lille, Strasbourg ou encore Bordeaux seraient confortées dans leur position. En Normandie, c'est Rouen (2054€ en moyenne par m²) qui prendrait l'ascendant sur Caen (1960€ le m²) ou le Havre (1639€ en moyenne le m²).

Un marché immobilier amené à bouger

La carte définitive, avec les chefs-lieux de chaque région, devrait être publiée par décret du Conseil d' État en 2016. Du coup, certaines villes pourraient voir leur marché immobilier bouleversé par un changement de statut et connaître « une accélération de la métropolisation des villes. Les entreprises viendraient s'installer dans ces agglomérations. La population suivrait, ce qui pourrait entraîner la désertification de certaines zones autrefois importantes. Les prix de l'immobilier s'en trouveraient alors fortement impactés ». Un mouvement rapide car « il ne faudrait pas attendre plus d'1 ou 2 ans, après la désignation des chefs-lieux, pour voir les premiers déplacements s'opérer ». Vigilance ou opportunités pour les SCPI de logements ou d'entreprises ?...

3 commentaires

  • 08 janvier 09:39

    "Le prix de l’immobilier pourrait être un critère permettant de désigner les futures grandes capitales régionales." : on pourrait prendre le rugby comme critère...ah mince, l'ASM s'est fait battre à Lyon...ok, ce sera Lyon


Signaler le commentaire

Fermer