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Le dynamisme du marché immobilier ancien se confirme
information fournie par Primaliance 29/10/2018 à 14:30

à fin septembre, le dynamisme de l'immobilier ne faiblit pas ; les prix des logements anciens progressent dans 19 villes sur les 22 suivies par PAP. (crédit : Fotolia)

à fin septembre, le dynamisme de l'immobilier ne faiblit pas ; les prix des logements anciens progressent dans 19 villes sur les 22 suivies par PAP. (crédit : Fotolia)

Le site de vente immobilière de particulier à particulier PAP.fr retrace les grandes tendances de l'immobilier ancien en cette rentrée 2018 : les volumes de ventes augmentent et les prix s'affichent à la hausse dans la plupart des grandes villes françaises.

PAP analyse les prix des biens immobiliers sur 12 mois glissants dans les principales agglomérations françaises et dresse un bilan détaillé chaque mois. En terme de méthodologie sur cette édition de fin septembre, PAP se fonde sur 48.178 compromis de vente signés au cours des 12 derniers mois (période arrêtée à fin août 2018) qui concernent uniquement des transactions effectuées sans intermédiaire.

Et bilan des courses : à fin septembre, le dynamisme de l'immobilier ne faiblit pas ; les prix des logements anciens progressent dans 19 villes sur les 22 suivies par PAP (contre seulement 18 sur 22 à fin août dernier). Il s'agit de hausses un peu plus faibles qu'au mois d'août mais certaines villes restent à des niveaux assez proches de la surchauffe ! Seules trois villes voient leurs prix baisser, dont deux de manière assez significative : il s'agit de Toulon et Aix-en-Provence qui prennent les deux dernières places du classement comme au mois d'août.

Ce sont à nouveau Lyon et Bordeaux qui occupent les deux premières marches du podium, avec des hausses respectives de 7% et 6,9% sur un an à fin septembre 2018, contre 7,4% et 7,2% à fin août. Nantes voit sa dynamique encore se renforcer avec une progression de 6,1% à fin septembre, contre 5,6% à fin août. Ce score est cohérent avec l'attractivité économique de cette ville de l'arc Atlantique qui a franchi dorénavant la barre symbolique des 3000 € / m2, au coude à coude avec Rennes qui s'offre un honorable +4,1% sur 1 an. Dans le club des villes qui se distinguent avec des hausses supérieures à 5%, on trouve aussi Toulouse, Tours et Villeurbanne.

Il y a désormais 5 villes en régions qui sont installées au-dessus des 4000 €/m2 : Aix-en-Provence, Bordeaux, Cannes, Lyon et Nice.

Occupant une place à part dans ce classement, Paris est en hausse de 5,2% sur les 12 derniers mois, avec un prix moyen de 9 177 €/m2 au 30 septembre 2018 sur les transactions prises en compte par PAP. « La demande est très forte dans la capitale » analyse Corinne Jolly, présidente de PAP. « Pour vingt candidats à l'achat il n'y a qu'un ou deux vendeurs. Du coup, les logements partent en quelques semaines voire en quelques jours pour peu que le bien proposé soit au prix du marché ».

Et la hausse des prix enregistrée dans la capitale devrait se prolonger. Paris augmente très peu son offre (4.500 logements ont obtenu un permis de construire sur Paris en 2017). Et l'offre immédiate disponible dans le neuf est quasiment nulle : il n'y avait que 250 logements neufs disponibles à la vente à fin juin 2018 d'après l'Adil de Paris (Agence Départementale d'Information sur le Logement), autant dire rien pour une ville de plus de 2 millions d'habitants ! Et « Faute d'augmentation de l'offre neuve, les candidats à l'achat se reportent sur l'ancien, ce qui maintient le marché parisien sous pression » fait remarquer Corinne Jolly. Mais à défaut de vendeurs, les acheteurs restent parfois sur leur faim, c'est ce que reflète la baisse de 18% du nombre de transactions dans la capitale en un an.

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