La faillite d'Unilend vient rappeler que le crowdlending est loin de connaître la croissance promise. (© cc brett jordan)
Unilend, c’est fini. Le pionnier du crowdlending, le financement participatif sous forme de prêts, en France met la clé sous la porte. La société, qui a été placée en liquidation judiciaire, cesse bien évidemment ses activités commerciales et ne proposera plus de prêts nouveaux.
Le portefeuille de prêts existants, détenus par les 15.000 épargnants revendiqués par Unilend, est mis en «run off». Cette «gestion extinctive» sera assurée par la SFPMEI (Société Financière du Porte-monnaie Electronique Interbancaire), le prestataire de services de paiement de la plateforme.
Un coup dur mais pas une surprise totaleLa disparition d’Unilend est un coup dur pour le secteur mais aussi pour les épargnants qui espéraient dynamiser leur épargne via des prêts aux PME. Pour autant, ce n’est pas une totale surprise. Plusieurs facteurs expliquent cette issue.
En premier lieu, le crowdlending est loin de connaître la croissance promise. Réticence des épargnants ? Aversion pour le risque ? Déficit persistant de notoriété ? Le secteur des prêts en ligne marque le pas. La croissance de ses volumes n’atteint que 26% sur les neuf premiers mois de 2018, à 107 millions d’euros selon les données du site crowdlending.fr.
Quant au nombre de dossiers financés, il est même en léger repli à 515, contre 519 sur la même période un an plus tôt. Difficile de creuser son sillon face à la
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