
Le cabinet de conseil Facts et Figures donne une analyse stratégique du marché de l’assurance vie. (© Fotolia)
La plus connue des réserves est la provision pour participation aux bénéfices (PPB). Sur leur fonds en euros, les assureurs ne sont par obligés de reverser immédiatement tous les bénéfices dus aux assurés. Le solde vient alimenter une réserve qui doit être utilisée dans les huit ans (six ans à l’Afer).
Très souple d’utilisation, la PPB illustre la capacité de la compagnie d’assurance à lisser dans le temps le rendement de ses contrats. Fin 2012, elle représentait en moyenne l’équivalent de 1,43 point de rendement.
3 % de réserves de rendement fin 2016Incités à de multiples reprises par le régulateur à augmenter fortement son niveau pour faire face à l’environnement de taux historiquement bas (l’OAT 10 ans a touché un point bas fin septembre 2016 à 0,08%). Et même poussés par la Loi Sapin 2 qui donne pouvoir au HCSF (Haut conseil de stabilité financière), qui est l’autorité macroprudentielle de surveillance du système financier, d’intervenir directement sur les rendements en pouvant moduler les règles de dotation et de reprise de la PPB.
Les assureurs ont semble-t-il été très disciplinés depuis puisque le niveau moyen de PPB devrait avoisiner les 3% fin 2016 contre 2,62% un an plus tôt, selon l’estimation de Facts & Figures.
D’autres réserves existent. Les plus-values latentes des compagnies d’assurance sur leurs investissements en actions et en immobilier
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