Verre et Pichet, une œuvre de Pablo Picasso estimée entre 700.000 – 1.000.000 euros. (© Artcurial)
Tino Rossi était un artiste qui aimait les artistes. Tout au long de sa vie, il a cultivé une amitié fidèle avec ceux de son temps, dépassant le spectre de la chanson. Parmi eux, Marcel Pagnol, Vincent Scotto, Mistinguett ou Pablo Picasso qu’il retrouvait à Saint-Paul-de-Vence.
A la recherche du beau, de l’œuvre rare, Tino Rossi s’émerveille et achète de manière éclectique et spontanée, son seul jugement artistique pour guide. Il mélange les genres, les styles et les factures et s’entoure de pièces d’Utrillo, Foujita et Calder ou Giacometti. Lors de ses tournées, il emmène ses tableaux préférés avec lui pour décorer ses loges et atténuer son trac avant d’entrer sur scène.
Deux œuvres d’André DerainParmi les 20 œuvres provenant de la collection Tino Rossi qu’Artcurial proposera à la vente les 7 et 8 décembre, on trouvera notamment une huile sur toile, Nature morte aux cerises, de 1942 de Bernard Buffet (estimation : 70.000 – 100.000 €), mais également deux œuvres d’André Derain, des aquarelles de Paul Signac, Raoul Dufy ou d’Alexander Calder dont la Composition de 1956 (50.000 – 70.000 €) souligne les liens entre les arts plastiques et la musique.
Enfin, face aux huiles sur toile de Georges Rouault et Léonard Tsuguharu Foujita, il faudra remarquer la sculpturale table torsade en bronze à patine verte antique de Diego Giacometti (80.000 – 120.000 €).
Deux bronzes de
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