Il y a "encore sans doute beaucoup de demandes qui n'ont pas été faites tout simplement parce que l'électricité est coupée, parce que le téléphone n'a pas encore été rétabli", précise le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. Cela représente plusieurs centaines de millions d'euros.

Guillaume Troadec, agriculteur à Saint-Igneuc (Côtes-d'Armor) répare une serre détruite par la tempête Ciaran le 6 novembre. ( AFP / DAMIEN MEYER )
Le ministre de l'Économie estime à des "centaines de millions d'euros" le montant que pourraient atteindre les demandes d'indemnisation effectuées auprès des assureurs, après le passage des tempêtes Ciaran et Domingos. "Je peux vous dire aujourd'hui qu'il y a eu 120.000 demandes d'indemnisation qui ont été déposées chez différents assureurs", a-t-il indiqué, mardi 7 novembre sur BFMTV/RMC . Il y a "encore sans doute beaucoup de demandes qui n'ont pas été faites tout simplement parce que l'électricité est coupée, parce que le téléphone n'a pas encore été rétabli", précise le ministre.
"On va avoir des demandes d'indemnisation qui vont se chiffrer en centaines de millions d'euros. On est très loin des milliards d'euros de la tempête de 1999" , a-t-il nuancé. Selon Bruno Le Maire, qui a reçu les assureurs à Bercy lundi, ces derniers "ont pris des engagements d'indemnisation rapide". Le délai pour déposer une demande d'indemnisation a été rallongé à un mois , contre quelques jours habituellement.
Selon le cabinet d'expertise en assurance Saretec, les tempêtes Ciaran et Domingos pourraient avoir occasionné 300.000 sinistres, pour un coût compris entre 650 et 750 millions d'euros. Des chiffres qui peuvent encore évoluer. Les tempêtes Lothar et Martin, qui avaient balayé toute la France à la fin décembre 1999, avaient provoqué des dégâts qui avaient coûté 7 milliards d'euros aux assureurs. En prenant en compte l'inflation, cela équivaut aujourd'hui à 13,8 milliards d'euros , selon France Assureurs.
Lors d'un déplacement en Bretagne vendredi, Emmanuel Macron avait promis d'activer l'état de catastrophe naturelle "partout où on pourra le faire". "Pour tous les lieux où il y a eu des inondations, comme l'a dit le président de la République, il peut y avoir le régime de catastrophe naturelle", a confirmé Bruno Le Maire mardi.
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