Acheter une part de SCPI permet d'acquérir une partie d'un bien immobilier. (© Adobestock)
Les parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont toujours très prisées par les épargnants, malgré la baisse de leur rendement moyen. Mais il faut rester vigilant sur les risques associés à ce placement.
Exposition à la conjoncture, frais et fiscalité parfois élevés, liquidité limitée : investir dans une SCPI (société civile de placement immobilier) n'est pas sans risque.
Année après année, le succès de la pierre papier ne s'en dément pas pour autant, comme le prouve le niveau de la collecte nette annuelle, supérieure à cinq milliards d’euros au cours de chacune des trois dernières années (2016-2018). Si vous souhaitez investir dans ce type de placement, voici les principaux écueils à connaître avant de vous lancer.
L'immobilier d’entreprise est dépendant de la conjonctureLes SCPI investissent pour le compte de tiers dans l’immobilier commercial (bureaux, commerces, entrepôts), et plus rarement dans le résidentiel.
Elles sont donc sujettes à d’éventuels risques de retournements conjoncturels, qui peuvent réduire les taux de remplissage des biens ou les montants des loyers lors des relocations.
Les frais se situent à un niveau élevéLes frais se situent à un niveau élevé, comme c’est le cas pour tout actif immobilier.
Ils comprennent d’une part des frais de souscriptions d’environ 10% qui incluent, comme pour tout achat immobilier traditionnel, la rémunération de l’intermédiaire et les frais d’acquisition, taxes et droits d’enregistrements; et d’autre part, des frais de gestion annuels récurrents, d’au moins 1% sur la
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