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Marché de l’immobilier : bilan 2019 et perspectives 2020
information fournie par Mingzi 16/01/2020 à 14:03

Marché de l’immobilier : bilan 2019 et perspectives 2020 (Crédit photo: Fotolia)

Marché de l’immobilier : bilan 2019 et perspectives 2020 (Crédit photo: Fotolia)

Volume de ventes, prix au m2, taux des crédits immobiliers, pouvoir d'achat immobilier … le bilan 2019 du marché de l'immobilier et les perspectives pour l'année 2020.

Le site internet MeilleursAgents.com a livré son bilan du marché de l'immobilier pour l'année écoulée et détaille ses prévisions pour cette année.

Le bilan 2019 du marché de l'immobilier

Le volume des ventes

En termes de nombre de transactions, 2019 aura été une très belle année. Le contexte social souvent tendu avec notamment l'épisode sur les gilets jaune, n'aura pas empêché les français de concrétiser leur projet d'achat immobilier. Ainsi, sur l'année 2019, le nombre de transactions est en hausse de 10% par rapport à 2018. La barre des 1 million de transactions a même été dépassée avec 1 063 000 ventes.

Les prix

En 2019 et pour la quatrième année consécutive, les prix de l'immobilier ont continué leur progression avec une augmentation de 1,9% au niveau national et 5,2% dans les dix plus grandes villes françaises.

Dans la capitale, la barre des 10 000 euros le m2 a été franchie, faisant craindre une bulle spéculative. Néanmoins, cette hausse des prix n'est pas une exception parisienne puisque depuis 2016, Paris n'a vu ses prix grimper que de 28,6% contre 39% à Lyon et 31,2% à Nantes ou encore 29,8% à Bordeaux.

Lyon, Nantes et Villeurbanne sont les trois villes ayant connu les plus fortes augmentations de prix au cours de l'année écoulée.

À Lyon, les prix ont augmenté de 11% (4 596 euros/m2), reflétant son attractivité économique et démographique. La ville possède un taux de chômage parmi les plus faibles de France (7,5%), est renommée pour son pôle d'innovation international (biotechnologies, digital, industrie de la chimie...) et bénéficie d'une croissance de sa population d'environ 5% entre 2011 et 2016 selon l'Insee.

Même constat à Nantes, où les prix ont augmenté de 9,5% (3 315 euros/m2), qui attire près de 3 500 nouveaux habitants par an depuis 2011, grâce notamment à une activité diversifiée dans le secteur secondaire (construction navale, agro- alimentaire...) et tertiaire (biotechnologie, santé, banque ...).

Villeurbanne qui a vu ses prix augmenter de 8,1% (3 297 euros/m2) profite de sa proximité immédiate avec Lyon.

À l'opposé, Mulhouse, Le Havre et Calais sont les trois villes françaises qui ont enregistré les plus fortes baisses de prix avec respectivement - 5,1%, - 4,3% et - 2,8%. En cause, un taux de chômage particulièrement élevé (12,7% à Calais et 10,5% au Havre) et une démographie en berne (-1,2% à Mulhouse entre 2011 et 2016).

Les taux des crédits immobiliers

Depuis plusieurs années, les taux extrêmement bas du crédit immobilier ont permis d'absorber en partie la hausse des prix de l'immobilier. L'évolution des revenus des ménages français et l'allongement des durées d'emprunt y ont également contribué. Au final, la capacité d'achat des Français a augmenté de 27% en l'espace de 4 ans.

Selon le site MeilleursAgents.com, la capacité d'achat des ménages devrait bien résister dans les mois à venir. Dernièrement, le Haut Conseil de Stabilité Financière a recommandé aux banques de limiter les durées de crédit à 25 ans et de ne pas dépasser le taux d'endettement de 33%. Néanmoins, les dernières annonces de la Banque Centrale Européenne vont dans le sens d'un maintien des taux à un niveau bas.

À Nice, Lille ou Strasbourg, l'évolution de la capacité de financement des acheteurs a plus que compensé celle des prix, laissant de la place pour de nouvelles hausses.

Toutefois, la situation commence à se tendre dans certains secteurs comme à Toulouse, Nantes, Paris ou encore Lyon, même si les fondamentaux de ces communes (attractivité en termes d'emplois et démographie) tirent encore leurs prix vers le haut.

Les prévisions pour 2020

Le site MeilleursAgents.com se montre confiant quant à la bonne santé du marché immobilier dans les mois à venir et anticipe une hausse de 1,5% des prix en 2020.

Les 10 plus grandes villes françaises devraient enregistrer une augmentation de leurs prix d'environ 5% et Paris intra-muros pourrait voir ses prix encore augmenter de 6%.

Le développement du Grand Paris pourrait continuer à agir sur les prix des communes de la petite et de la grande couronne, comme par exemple à Saint-Ouen, située sur le prolongement de ligne 14 du métro dont la mise en service est prévue à l'été 2020.

A contrario, les zones rurales pourraient connaître une stabilisation de leurs prix (+0,5%).

Le volume de transactions devrait rester au-delà du million.

Seule ombre potentielle au tableau : l'éventuelle décision des banques de ralentir trop fortement leur activité de crédit, mais selon le site, ce scénario ne semble pas d'actualité.

4 commentaires

  • 26 janvier 10:21

    On est dans une bulle immobilière, et aussi boursière qui va continuer.. Pour l'immobilier, il faudra acheter encore plus cher, mais jusqu'à quand ? Vue la démographie galopante, ce n'est pas près de baisser niveau tarif. Avoir un placement dans la pierre ? Certainement, si il est bien placé avec un box / garage en sous-sol, ou un parking gratuit proche de l'appartement.


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