
Des interrogations sur la fiscalité demeurent. (© Fotolia)
La réforme des placements retraite (Perp, Madelin, Article 83, Perco) qui figure en bonne place dans le projet de loi Pacte (plan d’action pour la transformation des entreprises) présenté le lundi dernier en Conseil des ministres marque-t-elle un tournant pour l’épargnant ?
Seule certitude à ce stade de la discussion, les mesures annoncées vont dans le bon sens. On aurait toutefois aimé une disposition phare, seule susceptible de modifier le comportement des épargnants.
La philosophie du texte est connue. Encourager les investisseurs, drogués à l’immobilier et au fonds en euros, à placer en actions cotées et non cotées afin de renforcer les fonds propres des entreprises.
La question de la fiscalitéPour y arriver, le gouvernement entend simplifier le fonctionnement de l’épargne retraite et surtout permettre à l’épargnant de conserver le même produit tout au long de sa vie professionnelle avec une sortie en capital ou en rente selon ses préférences.
Au-delà des grands principes, de nombreuses interrogations persistent, notamment sur le plan fiscal. S’il semble acquis que tous les produits estampillés retraite profiteront d’un avantage fiscal à l’entrée, la taxation à la sortie reste floue. Elle est pourtant essentielle.
Si le capital et la rente subissent la progressivité de l’impôt sur le revenu comme cela semble envisagé, l’épargnant ne sera
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer