
(Pixabay / mastersenaiper)
Les moins de 40 ans réalisent près de la moitié des transactions immobilières dans l'ancien, selon le réseau Century 21. Les plus âgés profitent aussi des bonnes conditions du marché, avec des taux d'intérêts faibles, pour réaliser des investissements locatifs.
Grâce à des taux d’intérêt toujours avantageux, l'immobilier dans l'ancien ne fléchit pas et les trentenaires sont nombreux à en profiter. La tranche des 30-40 ans représente 26,2% des acquéreurs, en progression de 7,4% par rapport à l'an passé, selon les chiffres du réseau Century 21 rapportés par Le Monde .
Ainsi, près de la moitié des personnes achetant un bien ont moins de 40 ans (46%). « Grâce à la faiblesse des taux, la plupart des Français peuvent passer du "je voudrais acheter" au "je peux acheter". Un couple gagnant 3 000 euros net par mois peut facilement emprunter 200 000 euros sans apport initial et réaliser son rêve de devenir propriétaire » , explique Laurent Vimont, président du réseau Century 21, cité par le quotidien.
Les 40-50 investissent
Une autre tranche d'âge profite des circonstances favorables : les 40-50 ans, note Le Monde. Il s'agit pour eux de réaliser des placements. « Investir entre 40 et 50 ans s’avère en effet un bon calcul qui pourrait permettre d’avoir remboursé intégralement son prêt à la retraite » , explique Laurent Vimont. Actuellement, 22,6 % des transactions immobilières concernent un investissement locatif.
Avec des taux d’intérêt qui se situent autour de 1,45 %, le marché immobilier se porte bien. Au troisième trimestre, le nombre de ventes a progressé de 1,3%, battant le record établi un an plus tôt. Les prix augmentent de 2,6% avec des transactions à 2 539 euros le m² en moyenne pour l'ensemble du pays.
Paris, un marché à part
Paris reste un marché à part avec un prix moyen du m² qui a progressé de 1 000 euros en deux ans pour atteindre 9 621 euros. La capitale offre ainsi bien moins d'opportunité pour certaines classes sociales.
Les cadres supérieurs et professions libérales réalisent à eux seuls 54,2 % des transactions, note Le Monde . La proportion d'employés et d'ouvriers parmi les acheteurs est passée de 10% à 5%, alors que cette catégorie représente 40% des acheteurs en moyenne en France.
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