
Nos conseils pour mieux gérer votre épargne salariale. © DR)
Frais de tenue de compte peu transparents, affectation par défaut des primes d’intéressement et de participation, difficultés de déblocage anticipé des avoirs placés… L’épargne salariale (enveloppes fiscales PEE et Perco) est un placement populaire mais avec chausse-trapes… Voici comment les éviter.
En 2018, un litige sur trois traités par le médiateur de l’Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme des placements, concernait l’épargne salariale.
Dans son dernier rapport annuel, Marielle Cohen-Branche, le médiateur de l’AMF met l’accent sur trois «pièges» récurrents qui entraînent de nombreuses erreurs avec des conséquences parfois très onéreuses pour les épargnants.
Le Revenu vous les présente et vous conseille pour les éviter. Près de 10 millions de Français ont accès à l’épargne salariale au travers d’un plan d’épargne entreprise (PEE) ou d’un plan d’épargne retraite collectif (Perco). Tous sont concernés.
Les frais de tenue de compteLes litiges portants sur les frais appliqués aux avoirs d’épargne salariale à travers le PEE ou le Perco ont diminué passant de 18% en 2017 à 15% en 2018. Mais la problématique reste d’actualité. Marielle Cohen-Branche ne dénonce ni le manque de transparence ni les frais de gestion qui grèvent la performance des fonds communs de placement d’entreprise (FCPE).
Elle alerte sur les frais de tenue de compte du Perco. Tant que le salarié est en poste, ils sont indolores car pris en charge par l’entreprise. Mais en cas de démission ou de licenciement, ils sont directement prélevés sur les avoirs de l’ex-salarié.
«Ces frais de 30 à 50 euros par an en moyenne grignotent le montant de capital, voire
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