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Crédits immobiliers : 30 % de pouvoir d’achat en plus pour les emprunteurs depuis 10 ans
information fournie par Boursorama 15/03/2018 à 13:13

La baisse des taux immobiliers a fortement contribué à l'amélioration du pouvoir d'achat des emprunteurs ( Crédits : Pexels )

La baisse des taux immobiliers a fortement contribué à l'amélioration du pouvoir d'achat des emprunteurs ( Crédits : Pexels )

La baisse des taux a été le moteur de l'activité du crédit durant l'année 2017. Les objectifs commerciaux des banques pour la nouvelle année devraient encore être favorables aux emprunteurs selon la dernière analyse du courtier en crédits meilleurtaux.com

A l'occasion de la 26e édition de son Observatoire du crédit immobilier, le courtier en crédits Meilleurtaux.com s'est livré à une analyse du marché sur l'année écoulée ainsi que sur les premiers mois de l'année 2018. « Après une légère remontée dans le courant du 1 er semestre 2017, les taux ont terminé l'année plutôt en baisse et sont désormais globalement stables. Nous observons depuis le mois de janvier 2018 des barèmes au quasi-statu quo », indique Maël Bernier directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.com.

Les banques maintiennent des objectifs ambitieux pour 2018

Selon les analyses du courtier, les taux moyens affichés en ce début d'année sont mêmes moins élevés qu'il y a encore six mois. On peut emprunter à 1,45% sur 15 ans ou 1, 85% sur 25 ans pour les très bons dossiers. « En mars 2018, plus de neuf banques sur dix proposent des taux inférieurs à 2,10% sur 20 ans et 85% sous la barre de 1,90% (elles n'étaient que 70% en septembre dernier). La situation est donc totalement identique à début 2017 et meilleure qu'à l'automne dernier », résume Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com. Ce maintien d'un niveau de taux compétitif découlerait d'une volonté des banques de compenser un léger retard pris en ce début d'année sur leurs objectifs commerciaux pour 2018. « Les conditions d'octroi des crédits restent les mêmes, mais la nouveauté en ce début d'année, c'est la tendance des banques à accepter les dossiers sans apport dès lors que les emprunteurs sont jeunes, que le montant du crédit n'est pas trop élevé et que la zone d'achat n'est pas dans un marché tendu », précise Maël Bernier.

Une baisse des taux et un volume de transactions historiquement élevé

Le coût du crédit a été divisé par 3,5 en l'espace de dix ans . Ce qui a pour conséquence que les revenus nécessaires pour emprunter ont baissé de près de 30% entre 2008 et 2018. « Cette baisse des taux a resolvabilisé les ménages avec des revenus moyens. Alors qu'il fallait gagner 4.000 euros nets/mois en 2008 pour emprunter 200.000 euros sur vingt ans, il n'en faut plus que 2.950 pour emprunter la même somme en 2018. »

Une amélioration de la solvabilité plus visible dans les régions

Pour avoir des ordres de grandeur, le courtier donne les exemples de surfaces achetables pour 200.000 euros. Dans la capitale, il n'est possible de financer qu'un petit studio de 21 m2 alors qu'on peut acheter un appartement de 59 m2 à Nantes ou Strasbourg. A Grenoble, pour ce prix, on peut investir dans un 77 m2 et avoir une maison de 103 m2 au Mans. Globalement, ce sont dans les métropoles urbaines les plus importantes, comme par exemple la capitale ou bien encore Lyon ou Bordeaux, que le courtier fait le constat que la hausse de prix est de nature à raboter la solvabilité des ménages.

A. L. (redaction@boursorama.fr)

1 commentaire

  • 16 mars 06:21

    Oui mais en même temps le m2 a augmenté de plus de 50% depuis 2008, donc au final il faudra acheter plus petit ou plus loin.


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