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Ces pays qui restreignent l’achat d’un logement aux étrangers
information fournie par Le Figaro 20/08/2018 à 18:30

Pour éviter la flambée des prix certains pays ont restreint l'achat immobilier pour les personnes étrangères. (Crédits:Pixabay)

Pour éviter la flambée des prix certains pays ont restreint l'achat immobilier pour les personnes étrangères. (Crédits:Pixabay)

Alors que la Nouvelle-Zélande a interdit, à quelques exceptions près, l'achat immobilier pour les étrangers, d'autres pays ont déjà pris des mesures similaires. De la Suisse à Hong Kong, tour d'horizon de ces pays où expatriés et investisseurs ont bien des peines à acquérir une propriété.

Une décision radicale. Le gouvernement néo-zélandais vient tout juste de voter une loi interdisant, à quelques exceptions près, l'achat d'un bien immobilier par les ressortissants étrangers. Promesse de campagne de la première Ministre travailliste, Jacinda Ardern, cette loi vise à endiguer la crise du logement qui frappe le pays. Malgré les réserves émises par des experts du marché local, le gouvernement néo-zélandais blâme les étrangers, notamment les plus riches, de l'importante flambée des prix immobiliers en Nouvelle-Zélande. Abondamment relayée par la presse internationale, la décision du gouvernement de Jacinda Ardern est loin d'être un cas unique. Nombre d'États possèdent des restrictions similaires. Le Figaro Immobilier a recensé une poignée de ces pays qui mènent la vie dure aux acheteurs étrangers.

Le Danemark

Dans ce petit pays du nord de l'Europe, acheter une maison de vacances relève presque de l'impossible. Le Danemark, bien que membre de l'Union Européenne, possède une loi prohibant aux étrangers d'acquérir une résidence secondaire. Seule une autorisation délivrée par ministère de la Justice danois permet d'outrepasser cette interdiction. Et, à défaut de prouver un lien avec le pays - vacances, famille éloignée - il est bien difficile d'obtenir ce précieux sésame. Le royaume nordique cherche ainsi à se protéger des touristes, en grande partie venus d'Allemagne, tentés par l'acquisition d'un logement d'été. La double menace d'une hausse des prix et de l'augmentation du nombre de logements vacants est avancée pour justifier cette législation.

La Suisse

La confédération helvétique a sévèrement encadré l'accès à son marché immobilier. Seules 1500 résidences secondaires peuvent être acquises par des étrangers au cours d'une année. Et tous ces logements doivent être situés dans les communes dites à «vocations touristiques». Quant aux résidences principales, les non-Suisses doivent prouver qu'ils sont bien résidents et travaillent dans le pays pour avoir accès à la propriété. De leur côté, les frontaliers - à l'instar de nombreux Français - sont autorisés à acquérir un bien immobilier exclusivement dans la ville où ils ont un emploi.

Hong Kong

Capitale de la folie immobilière, où les prix atteignent des records, Honk Kong tente, malgré tout, de faciliter l'accès à la propriété pour ses sept millions d'habitants. Ainsi, les non-résidents sont contraints de payer une surtaxe de 15% lors de tout achat immobilier. Le gouvernement local interdit également aux étrangers, habitant à l'année un autre pays, d'acquérir des logements dans certaines zones de la métropole.

6 commentaires

  • 20 août 18:42

    réicprocité de quoi ? 1M2 a paris contre 1M2 de desert chez les Barbus ? La Terre de France appartient aux Francais aucune lois ne peut les deposer ( autrement qu'avec une bail amphiteotique de 99ans maxi ) donc Vente impossible mais location "tolerable"


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