
Représentant plus de 82% des encours placés dans les contrats d’assurance vie en France, le fonds en euros est composé essentiellement de titres obligataires (83%) dont près de la moitié sont émis par des États. (© Fotolia)
L’assurance vie en euros devient-elle risquée ou non ? C’est la question que se posent depuis plusieurs années de nombreux lecteurs du Revenu parmi les millions de souscripteurs d’assurance vie. Certains craignent pour la sécurité de leur contrat, investi le plus souvent dans le fonds en euros. La forte baisse de l’ensemble des taux obligataires – l’OAT dix ans de l’État français ne rapportait que 0,45 % le 24 mars dernier – conjuguée à l’endettement colossal et croissant des États (la France l’est à hauteur de près de 100 % de son produit intérieur brut) a de quoi déconcerter.
Le fonds en euros, élément central d’un contrat d’assurance vie, est concerné par les incertitudes financières actuelles. Représentant plus de 82 % des encours placés dans les contrats d’assurance vie en France (soit 1 300 milliards d’euros environ), il est composé essentiellement de titres obligataires (83 %) dont près de la moitié sont émis par des États. Le Revenu ne croit pas, pour l’instant, que vous courriez un risque à placer vos économies dans les fonds en euros des contrats vie. Ce placement a su à maintes reprises prouver sa résistance en période de crise, les compagnies d’assurances étant particulièrement solides et obligées de respecter des normes strictes.
Peu de risques majeurs pour l’assurance vieToutefois, l’environnement actuel n’est pas sans aléas. Les politiques
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