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À Neuilly-sur-Seine aussi, des squatteurs délogent les propriétaires
information fournie par Le Figaro 08/02/2018 à 16:21

Le phénomène des squats touche également les quartiers chics , en l'occurrence Neuilly-sur-Seine  ( Crédits : Panoramio )

Le phénomène des squats touche également les quartiers chics , en l'occurrence Neuilly-sur-Seine ( Crédits : Panoramio )

La malédiction des squatteurs chassant de leur logement les propriétaires légitimes a encore frappé. Après les affaires de Rennes ou Garges-lès-Gonesse, la mésaventure concerne un retraité installé dans la très chic commune de Neuilly-sur-Seine.

Il ne fait décidément pas bon s'absenter trop longtemps en dehors de son domicile. Les affaires de cette retraitée rennaise, Maryvonne, délogée de chez elle ou plus récemment ces propriétaires de Garges-lès-Gonesse auxquels des squatteurs opposent la détention d'un ticket de livraison de pizza pour attester de leur droit à rester sur place, avaient déjà alerté l'opinion. Et cette pratique n'épargne visiblement pas les beaux quartiers. Comme le relate Le Parisien , un homme de 60 ans est actuellement confronté à la même situation pour tenter de récupérer son appartement de 60 m², situé dans la commune cossue de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Comme l'explique le quotidien, ce logement situé rue Parmentier (à l'est de la commune) et estimé à 550.000 euros, est squatté depuis trois mois par un couple et deux enfants en bas âge. Le propriétaire, un ancien sportif de haut niveau, avait dû s'absenter à de multiples occasions pour se rendre au chevet de son père malade, à Nice. C'est durant l'une de ces absences que les squatteurs en auraient profité pour entrer par effraction et s'installer sur place sans oublier de changer les serrures ou le contrat EDF, selon le témoignage ulcéré du propriétaire.

Le fameux délai de 48 heures d'occupation illégale ayant été largement dépassé quand le propriétaire a pris conscience de la situation, pas question d'envisager une procédure d'expulsion d'urgence. Les occupants peuvent invoquer des droits sur ce logement. Il faudra donc passer par la voie judiciaire classique pour que le propriétaire récupère les lieux au terme d'une procédure souvent longue et fastidieuse. Et dans tous les cas de figure, la trêve hivernale court jusqu'à fin mars.

Selon les déclarations du propriétaire au Parisien, les squatteurs ne seraient pourtant pas vraiment en situation de grande précarité. D'après un constat d'huissier du 5 janvier, les lieux auraient été équipés par les occupants illégitimes «d'un écran géant dernier cri et d'un énorme frigo américain», comme le précise le propriétaire. Ils auraient même installé une alarme reliée à leur téléphone portable. En attendant une audience fixée le 12 mars au tribunal d'instance de Courbevoie, le propriétaire s'interroge encore pour savoir comment les squatteurs ont pu forcer une serrure de haute sécurité changée récemment après un cambriolage, sans attirer la moindre attention du voisinage.

59 commentaires

  • 15 février 09:44

    Ce serait pourtant simple de changer les lois afférentes, non ?


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