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Qu’est-ce que l’âge pivot ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 10/07/2019 à 14:14

Le bruit courait depuis plusieurs mois mais, selon le journal Challenges, la décision d'inscrire un âge pivot à 64 ans dans la prochaine réforme des retraites aurait été actée au sommet de l'État. Comme pour les complémentaires, un système de bonus-malus serait mis en place pour inciter à travailler plus longtemps. Même si une concertation est prévue avec les partenaires sociaux, la décision, si elle est entérinée, ne manquera pas de faire du bruit.

Qu’est-ce que l’âge pivot ? / iStock.com-Peopleimages

Qu’est-ce que l’âge pivot ? / iStock.com-Peopleimages

Un recul inexorable de l'âge de départ à la retraite

Le Haut-commissaire chargé de la réforme des retraites à points Jean-Paul Delevoye avait déjà été clair sur le sujet en affirmant, révélait le président Macron lors de sa conférence de presse d'après Grand débat, que « le point d'équilibre (financier) de notre régime de retraite est autour de 64 ans ». Le chef de l'État avait renchéri en jugeant « nécessaire de travailler plus longtemps » pour financer notre système de protection sociale. Emmanuel Macron avait conclu en affirmant qu'il s'agissait là d'« une option qui permet de dégager des économies pour réinvestir dans des baisses d'impôts ». Pour ne pas toucher à l'âge légal de départ à la retraite de 62 ans comme il s'y est engagé, l'exécutif aurait donc décidé en mai dernier et en catimini de fixer un « âge pivot » de 64 ans en deçà duquel une décote serait appliquée sur la pension si l'actif décide de partir à la retraite. Une décision qui fait écho au message délivré par le Conseil d'orientation des retraites (COR) qui estime que si l'âge de la retraite était en effet en 2017 proche de 62 ans, il doit atteindre 64 ans à partir de la fin des années 2030.

Un bonus-malus comme pour les retraites complémentaires

L'option choisie pour la future réforme des retraites s'inspirerait donc de celle qui est appliquée depuis janvier 2019 pour les retraites complémentaires. Un malus de 10 % est en effet imputé aux salariés du privé qui décident de partir juste après avoir validé leurs 42 ans de cotisations. Un bonus étant à l'inverse appliqué pour ceux qui accepteraient de travailler 2 ans de plus que la durée légale. Si l'on assure dans l'entourage du ministère des solidarités d'Agnès Buzyn et même à l'Élysée que « les arbitrages n'ont pas encore été rendus », les rumeurs vont bon train, d'autant que dans un document de travail révélé par Le Parisien et adressé en janvier aux partenaires sociaux, cette piste d'un bonus-malus a bien été évoquée. Selon le quotidien, il est bien question dans ce texte de 14 pages d'un « âge de référencement commun à tous » (ce fameux âge pivot) qui déclencherait soit un malus, soit un bonus « de 3 à 5 % par an en fonction de l'âge de départ ». Le Parisien évoque par ailleurs un document de la Drees (direction des statistiques du ministère de la Santé) de mars dernier qui étudiait également cette piste.

Et pour l'avenir ?

Selon le journal Challenges, ce système d'âge pivot à 64 ans pourrait être mis en place au 1er janvier 2025, pour progresser d'un mois par génération et atteindre 65 ans en 2037.

1 commentaire

  • 10 juillet 14:30

    merci mitterrand d'avoir passer de 65 ans à 60 ans sans que jamais personne ne l'avait demandé


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