Le prélèvement à la source entre en vigueur le 1er janvier prochain. (© Fotolia)
À partir de janvier 2019, les contribuables sont imposés dès la perception du revenu. Un nouveau système qui pourrait s'avérer plus complexe qu’avant. Retour sur ce qui vous attend et nos réponses à deux questions sur le taux de prélèvement et la confidentialité fiscale.
Dès janvier, les salaires, les pensions de retraite, les allocations-chômage subiront une retenue mensuelle appliquée directement par l’organisme qui verse la rémunération.
Mais cette retenue est une estimation de l’imposition, calculée sur la déclaration de l’année précédente, et elle sera confirmée ou corrigée en août. D’autres revenus, tels les revenus fonciers ou ceux des travailleurs indépendants, seront fiscalisés sous forme d’acomptes, directement prélevés par l’administration fiscale sur le compte bancaire du contribuable.
En revanche, les revenus du capital financier et les plus-values immobilières restent imposés séparément.
Transition délicateL’année 2018 est donc une année de transition. Vous avez payé en 2018 votre impôt sur le revenu 2017, mais vous ne paierez pas en 2019 celui sur vos revenus 2018, à l’exception des revenus exceptionnels.
Le but est d’éviter une double charge fiscale, qui aurait obligé le contribuable à supporter la même année l’imposition des revenus 2018 et la retenue opérée sur les revenus de 2019.
L’imposition des revenus perçus en 2018 sera ainsi annulée par un «crédit d’impôt de modernisation du recouvrement» (CIMR).
Mais vous serez responsable de la distinction faite entre vos rémunérations courantes et vos revenus exceptionnels dans votre déclaration des revenus de 2018, que vous
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