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Lyon redevient la ville où les prix immobiliers grimpent le plus
information fournie par Le Figaro 03/05/2018 à 06:00

INFOGRAPHIE - La capitale des Gaules, qui a détrôné Bordeaux, a enregistré la progression la plus forte des prix immobiliers sur ces douze derniers mois: +8,8%, selon MeilleursAgents. À Paris, la hausse s’essouffle.

Début avril, MeilleursAgents avait constaté les prémices d’une baisse des prix immobiliers à Bordeaux, la grande ville de province la plus chère de France, avec Nice, selon les notaires de France. Un mois plus tard, ce recul se confirme, selon le 102e baromètre mensuel de MeilleursAgents*. En avril, les prix ont reculé de 0,4% à Bordeaux sur un mois, et de 1,1% sur les deux derniers mois.

Conséquence: la ville de province où les prix immobiliers ont le plus grimpé ces douze derniers mois est désormais Lyon. Avec une hausse de 8,8%, la capitale des Gaules devance Bordeaux (+8,3%) et Rennes (+4,9%), deux villes où le marché a été dopé par l’arrivée de la ligne à grande vitesse (LGV). «Depuis l’année dernière, la hausse est continue du fait de la demande très importante mais aussi des professionnels qui surestiment les biens pour remporter le mandat, explique Alexia Gelas d’Angelo, directrice de l’agence Neyret Immobilier Lyon 7. Le secteur de la Petite Croix-Rousse est très apprécié. Nous avons, par exemple, vendu un 70 mètres carrés, rue de la Madeleine, à 339.000 euros (soit plus de 4800 euros le m²)».

À Rennes, les Parisiens dopent les prix

Cette envolée des prix immobiliers place même Lyon devant Paris où les prix, sur un an, n’ont augmenté «que» de 5%. MeilleursAgents a même constaté le mois dernier un net ralentissement (+0,1%) et un très léger recul de 0,1% (mais baisse quand même) en Ile-de-France. La raison? Le manque de biens à la vente et la baisse de la demande du fait des intempéries et de la...grève qui «ont rendu certaines communes difficilement accessibles», selon MeilleursAgents. Reste à savoir si la saison des déménagements, où les ménages se mettent en quête de logements pour être sûr d’être installés pour la rentrée scolaire, dopera à nouveau les prix dans la capitale.

Pour l’autre ville à surveiller, cap à l’ouest et plus précisément la Bretagne. À Rennes, si la hausse des prix reste limitée sur 12 mois (+4,9%) et depuis le début de l’année (+2,1%), elle a été beaucoup plus significative en avril: +1,1%. Depuis l’été dernier, l’arrivée de la LGV a réduit d’une trentaine de minutes la distance entre Paris et Rennes. «Des Parisiens ou des Bretons partis, il y a quelques années, décident de (re)venir vivre à Rennes», constate François Eveillard, responsable réseau La Française Immobilière.

Des acheteurs qui disposent, pour la plupart d’un pouvoir d’achat souvent supérieur à celui de la clientèle locale. Les prix immobiliers s’en trouvent surévalués dans certains quartiers. «Place de la République, un 42 mètres carrés s’est vendu 240.000 euros, à près de 6000 euros du mètre carré», ajoute François Eveillard. Un prix plus de deux fois supérieur à la moyenne de la ville (2650 euros du mètre carré). Après Bordeaux, faut-il craindre également une vague anti-Parisiens à Rennes? À suivre.

* ce baromètre analyse le marché immobilier résidentiel à Paris, en Ile-de-France et dans les 11 (et 50) plus grandes villes de France

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