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Locations Airbnb: les hôteliers mettent la pression sur les maires
information fournie par Le Figaro 22/02/2019 à 17:12

l'UMIH met la pression à la plateforme Airbnb afin qu'elle respecte ses obligations légales ( Crédits: Stevepb Pixabay)

l'UMIH met la pression à la plateforme Airbnb afin qu'elle respecte ses obligations légales ( Crédits: Stevepb Pixabay)

L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, qui a récemment assigné Airbnb en justice, demande aux municipalités de faire appliquer la réglementation sur les locations meublées de courte durée.

Trois mois après avoir assigné en justice Airbnb, les professionnels de l'hôtellerie ont commencé vendredi à Lyon un tour de France afin d'inciter les municipalités à mieux contrôler les plateformes touristiques. «On ne peut pas agir à la place des maires», a lancé le président de la branche hôtellerie de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), Laurent Duc, lors d'une conférence de presse.

Les représentants des professionnels de l'hôtellerie, qui se rendront dans 22 villes de France, demandent aux municipalités de faire appliquer la réglementation concernant les locations meublées de courte durée. «La démarche n'est pas d'attaquer Airbnb. Si le consommateur le veut, ça doit exister. Mais on doit réguler», a ajouté Laurent Duc, s'alarmant qu'à Lyon face aux 7200 chambres hôtelières, plus de 9600 annonces sur diverses plateformes proposaient en janvier des locations de courte durée dont «89,6% illégales» car sans numéro d'enregistrement.

Les hôteliers estiment que si la mairie de Lyon attaquait Airbnb en justice, elle pourrait prétendre à une amende civile de plus de 105 millions d'euros. La Ville de Paris a récemment assigné en justice la plateforme de location américaine, passible d'une amende de 12,5 millions d'euros pour avoir mis en ligne 1000 logements non enregistrés.

Depuis la loi Élan, la location d'un logement est limitée à 120 jours par an - Airbnb a publié en janvier dernier une liste de 18 villes qui bloqueront les locations de plus de 120 jours par an - et celui-ci doit avoir un numéro d'enregistrement. À défaut, la plateforme risque une amende de 12.500 euros par annonce non conforme. «À Lyon, 10% de la taxe de séjour vient des meublés de tourisme. Par rapport au nombre d'annonces en ligne, ce n'est rien du tout», a également dénoncé Laurent Duc. «Il y a de la place pour tout le monde mais le problème, c'est que le concept de l'économie collaborative est détourné et nous demandons de faire respecter la loi», a renchéri la présidente du Groupement national des chaînes hôtelières (GNC) Rhône-Alpes Auvergne Lyon, Béatrice Rondy.

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