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L'assurance-vie séduit (presque) toujours autant les Français
information fournie par Boursorama avec LabSense 18/04/2017 à 10:50

En 2017, l’assurance-vie reste le placement préféré des Français devant le Livret A ou le PEL. S’ils en plébiscitent la stabilité et la sûreté, plus ou moins attractives suivant le mode de gestion, ils restent méfiants, voire hostiles, à l’égard de nouvelles mesures imaginées par les politiques et pourraient alors se détourner de ce produit financier.

L'assurance-vie séduit(presque) toujours autant les Français

L'assurance-vie séduit(presque) toujours autant les Français

Un placement rentable

Fin 2016, ce sont 1 632 milliards d’euros qui étaient placés dans les contrats d’assurance-vie dont 16,8 milliards de collecte nette (les dépôts moins les retraits) dans l’année par les ménages français. Les encours en euros s’élèvent à 1 329 Md€ et 303 Md€ pour les unités de compte (fonds actions). Si les fonds euros sont si élevés, c’est parce que le placement est sécurisé malgré un rendement de plus en plus faible (aux alentours de 1,7 % d'intérêts en 2015). Lorsqu’un épargnant souscrit un contrat en unités de compte, les rendements sont plus élevés (4,1% en 2015) mais ils sont également liés aux fluctuations des marchés financiers et le capital n’est alors pas garanti. L'assurance vie reste donc un placement très rentable avec un rendement moyen autour de 2,30 %, contre 0,75 % pour le livret A. Ce n’est cependant pas l’argument numéro un des Français pour en souscrire une. Dans un sondage sur « les Français et l'argent » réalisé pour Le Parisien - Aujourd'hui en France, on apprend que la principale raison de souscrire une assurance-vie est de mettre de l'argent de côté en cas de coup dur, de préparer sa retraite et sa succession. La rentabilité n'arrive qu'en quatrième position.

La méfiance des épargnants

Selon la Fédération française de l’assurance (FFA), l'assurance-vie a moins séduit les épargnants en 2016. Les chiffres sont en baisse par rapport à 2014 et 2015 (23,6 milliards d'euros de collecte nette, année record). De plus nombreux retraits en deuxième partie d'année expliquent le recul du chiffre net. Une situation qui est notamment due à une accélération des achats immobiliers en anticipation d'une possible hausse des taux d'intérêt. Par ailleurs, les épargnants font preuve d'une certaine défiance envers la loi Sapin 2. Cette loi, censée protéger les assureurs et les assurés en cas de crise financière, autorise en outre à bloquer momentanément les retraits sur les fonds en euros des assurances-vie. Ce dernier comportement est révélateur de l’hostilité des Français à toute forme de changement dans la fiscalité de leur placement préféré. Selon un sondage Ipsos pour la FFA, 77% des personnes interrogées sont ainsi opposées à la « flat tax », qui prévoit un alignement du taux d’imposition de l’assurance vie sur les autres produits d’épargne. Et 78% des détenteurs d’assurance vie sont opposés au fléchage de l'épargne qui permet de diriger une part de l’assurance-vie (2%) vers le capital-risque et les startups. Ce qui aurait pour conséquence de voir se réduire l’épargne, voire de la détourner au profit des placements immobiliers.

Trucs et astuces

Selon Le Parisien, 65 % des sondés estiment que le secteur de la banque et de l'assurance n'est pas suffisamment « contrôlé pour garantir une bonne information aux épargnants ». Une méfiance qui se retrouve davantage chez les sympathisants de gauche (71 %) et d'extrême droite (70 %) que chez ceux de droite (53 %). C’est l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), créée en 2010, qui veille à la préservation de la stabilité du système financier et à la protection des épargnants.

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