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Immobilier ancien : un ralentissement sur les prix pour la rentrée

information fournie par Boursorama 03/09/2018 à 08:20

Le marché immobilier ancien connait un ralentissement sur les prix dans de nombreuses villes.(Crédits:Adobe Stock)

Le marché immobilier ancien connait un ralentissement sur les prix dans de nombreuses villes.(Crédits:Adobe Stock)

Le ralentissement des prix dans l'immobilier ancien se fait sentir dans près de la moitié des villes de plus de 100.000 habitants, selon le dernier baromètre mensuel de LPI/SeLoger.

Alors que le marché du logement neuf accuse une baisse de forme en cette rentrée 2018 avec un recul de près de 12% du nombre de permis de construire sur les trois derniers mois, le marché de l'immobilier ancien affiche lui aussi un ralentissement selon le dernier baromètre mensuel établi par LPI/ SeLoger. « Depuis plusieurs mois, la hausse des prix des appartements anciens se fait moins vive, France entière. Les prix signés ont reculé au cours des trois derniers mois dans plus de la moitié des grandes villes », précise Michel Mouillart, porte-parole du baromètre.

Des prix en baisse dans de nombreuses agglomérations

Le baromètre mentionne notamment le cas de Nice dont les prix signés (c'est-à-dire mesurés lors de la signature du compromis de vente) ont baissé de près de 1,1% sur les trois derniers mois. La métropole niçoise «se singularise par l'apparition d'une tendance baissière persistante au début du printemps », précise Michel Mouillart. C'est également le cas des villes de Grenoble et Toulon qui affichent un recul des prix de respectivement 0,7% et 1,9% sur le dernier trimestre. D'autres villes sont des cas spécifiques : « A Saint Etienne où les prix se sont ressaisis au cours de l'automne 2017, il ne s'agit que d'une faiblesse saisonnière... comme à Bordeaux d'ailleurs, qui reste la ville de plus de 100.000 habitants où les prix augmentent le plus rapidement sur un an », indique l'Observatoire.

La suppression des APL pèse dans le recul des prix

Supprimées depuis le 1 er janvier 2018, les aides personnelles au logement (APL) permettaient aux ménages les plus modestes d'accéder à la propriété immobilière. Cette disparition a une incidence dans certaines villes « où les prix reculent le plus souvent en réponse à une demande budgétairement fragile et fortement impactée par la suppression des aides personnelles », indique LPI/SeLoger. Le baromètre cite notamment la ville de Béziers qui voit ses prix reculer de 1,1% sur un an. Le phénomène est encore plus marqué à Brest (-3,9%), Dunkerque (-3,8%) et Cherbourg (-6,9%). Perpignan et Troyes sont également concernés par le phénomène.

Des marges de négociation plus faibles

Si les crédits immobiliers restent bon marché (on peut emprunter à 1,6% en moyenne sur vingt ans selon les dernières statistiques du courtier Meilleurtaux.com), et ont constitué le moteur du marché durant les deux dernières années, il n'est pas sûr que cela suffise pour la rentrée. En effet, malgré des taux d'intérêt bas, des durées de prêt qui s'allongent pour solvabiliser les ménages et la concurrence que se livrent les acteurs bancaires, ce qui aboutit à un assouplissement des conditions d'octroi, cela ne suffit plus « pour redynamiser une demande qui s'est affaiblie, au fil des mois », indique LPI/SeLoger. « Les vendeurs doivent réviser leurs ambitions ou risquer un accroissement des délais de vente, voire la perte des acheteurs », précise le baromètre. Une situation qui ne s'applique pas dans les plus grandes villes où le rapport de force joue encore favorablement pour les vendeurs du fait du caractère tendu de ces marchés où la demande est plus importante que l'offre. Comme par exemple, le cas emblématique de Paris où les prix ont progressé de 1% sur les trois derniers mois et de 7,3% sur un an.

A.L. (redaction@boursorama.fr)

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