
Premier achat immobilier : par où commencer son épargne ? / iStock.com - Drazen Zigic
Définir son "horizon d'investissement"
Les jeunes actifs aspirent le plus souvent à investir, que ce soit pour préparer une retraite incertaine, anticiper un achat spécifique ou envisager l'acquisition d'un bien immobilier. Un bon placement est celui qui sera le plus adapté à son projet. En fonction du temps dont on dispose (ce que l'on appelle "horizon d'investissement"), le choix ne sera pas le même. Devenir propriétaire nécessite une préparation financière judicieuse via une épargne immobilière adaptée. Le concept d'épargne immobilière regroupe l'ensemble des produits financiers dont l'objectif est de constituer un apport personnel suffisamment important pour obtenir le meilleur crédit lors de l'achat d'un bien. Ces placements spécifiques permettent d'épargner régulièrement et de façon sécurisée, en bénéficiant pour certains produits de conditions intéressantes pour emprunter. Parmi ces produits d'épargne, citons le PEL (Plan épargne logement), le CEL (Compte épargne logement), les livrets bancaires (livret A, LDDS, LEP…) ou encore l'assurance vie.
Choisir un produit selon son profil et ses projets
Il convient donc de choisir son placement en fonction de son profil et de l'objectif visé. Ainsi, un jeune actif qui souhaite constituer un apport financier en privilégiant la flexibilité et l'accessibilité optera plutôt pour un livret A ou un LDDS (Livret de développement durable et solidaire) pour avoir une réserve financière disponible en permanence. La rémunération de ces produits défiscalisés est faible (3 %), mais elle est stable, le capital est garanti et les gains ne sont pas soumis à l'impôt sur le revenu ni aux charges sociales. L'inconvénient est qu'ils sont plafonnés à 22 950 € pour le livret A et 12 000 € pour le LDDS. Un couple avec enfants qui vise l'achat d'un bien aura tout intérêt à s'orienter vers un PEL ou un CEL pour obtenir un prêt plus avantageux. Le PEL, compte réglementé qui vise à préparer un projet immobilier, se caractérise par un taux fixé à la souscription, des versements obligatoires, un capital bloqué sur une durée d'au moins 4 ans, et par un prêt à taux préférentiel (montant selon la durée du plan et des intérêts cumulés, avec un maximum de 92 000 €). Quant à l'emprunteur plus avancé en âge, il choisira la rentabilité et l'optimisation de la fiscalité en souscrivant une assurance vie, dont le rendement moyen est plus performant que les livrets. Attention toutefois au risque sur le capital, selon le support choisi…
Actions et obligations : autre option de moyen et long terme
Pour ceux qui ont le temps, les actions et obligations d'entreprise constituent une autre formule de placement, intéressante pour le moyen et le long terme. Les actions ont une performance moyenne de 5 % à 8 %, mais la patience est de mise : compte tenu des possibles variations à la baisse, il faut miser sur un horizon supérieur à 5 ans. Quant aux obligations (prêts aux entreprises), elles proposent un rendement moyen de 2 % à 5 %. Leurs variations étant plus faibles que celles des actions, elles sont adaptées à un horizon inférieur à 5 ans. Quand l'horizon d'investissement se réduit, il est cependant important de sécuriser son portefeuille en privilégiant les obligations plutôt que les actions.
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