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Finances personnelles: ce qu’il faut retenir cette semaine - 03/07/2019
information fournie par Le Particulier 03/07/2019 à 09:30

Pour votre épargne, sachez que les SCPI sont un placement à ne pas négliger. Découvrez quelques chiffres relatifs aux emprunts immobiliers conditionnant l'achat d'un logement. Attention, apprenez que 2018 n'est pas une année aussi blanche que vous pouviez l'imaginer. Les inconditionnels du klaxon vont s'apercevoir qu'ils auraient tout intérêt à mettre un bémol. L'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) est soumise à quelques conditions qu'il est bon de connaître. Devenir loueur en meublé professionnel, cela peut être avantageux et ce n'est pas si contraignant que ça ; découvrez en résumé les obligations avant de vous lancer. Enfin, il est bon de savoir que vous avez la possibilité de clore votre PEA en rente viagère.

Les SCPI ont rapporté un gain moyen de 3 300 € en 2018

L'argent investi dans des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ─ 75 000 € par épargnant en moyenne ─ a produit un rendement global de 4,39 % (taux de rendement moyen) en 2018. Selon MeilleureSCPI.com, les SCPI ont ainsi distribué en moyenne 275 € par mois aux épargnants, soit 3 300 € pour l'année. Bien qu'en dessous de la barre des 5 %, la performance de ces fonds d'investissement immobilier est plus intéressante que les taux d'intérêt servis par les autres placements. En effet, il est près de 3 fois supérieur à celui de l'assurance-vie (fonds en euros) et 5 fois plus élevé que le rendement du livret A. Ce dernier ne rapporte plus que 0,75 % par an. Les SCPI ont ainsi séduit plus d'un million d'épargnants. Depuis leur création dans les années 60, elles ont acquis près de 12 000 actifs immobiliers de tout type (du petit commerce à l'immeuble de bureaux en passant par la plateforme logistique).

Entre 4 et 5 ans de revenus sont nécessaires pour acheter un logement

Les taux des crédits immobiliers se maintenant à leurs plus bas, les Français empruntent davantage pour devenir propriétaire ou pour changer de logement. Selon le courtier Cafpi, les ménages empruntent près de 209 000 € en moyenne sur 20 ans afin d'acheter leur premier logement. Fin mai 2019, cet investissement représentait un peu plus de 4,5 ans de revenus. L'an dernier il n'était que de 3,97 années. Avec le maintien des taux des crédits immobiliers à un niveau bas, les primo-accédants représentent aujourd'hui les deux-tiers des acheteurs. Du côté des personnes déjà propriétaires, le montant moyen de l'emprunt atteignait 254 692 € sur 16,6 ans, fin mai 2019, contre 247 721€ un an plus tôt. Leur effort s'en trouve automatiquement allongé, passant de 4,97 à 5,24 années de revenus entre mai 2018 et mai 2019.

Les arriérés de salaires de 2018 sont imposables en 2019

Pour éviter au contribuable de payer à la fois l' impôt sur les revenus de 2018 (payé avec un an de décalage) et le prélèvement à la source sur ceux de 2019, l'impôt dû pour 2018 est effacé grâce au Crédit d'Impôt de Modernisation du Recouvrement (CIMR). Cependant, seuls les revenus courants, tels les loyers perçus, les rémunérations, les pensions de retraites ou les allocations chômage sont concernés. Le CIMR ne s'applique pas aux revenus exceptionnels, à savoir ceux qui ne sont pas récurrents d'une année sur l'autre. Pour les salariés, il s'agit notamment des indemnités de licenciement, primes de toute nature non prévues au contrat de travail, et des rappels de salaires de 2018 effectivement versés en 2019. Bercy n'envisage aucune compensation par rapport à cette situation. En outre, les bénéficiaires d'une indemnité de départ volontaire en retraite ou de mise à la retraite peuvent étaler l'imposition sur plusieurs années ou opter pour le système du quotient. Ainsi, ils évitent une imposition importante de ces revenus exceptionnels.

Klaxonner dans les embouteillages peut coûter cher!

Selon le baromètre 2018 de Vinci Autoroutes, 56 % des Européens reconnaissent klaxonner de manière intempestive lorsqu'ils sont coincés dans les embouteillages ou bloqués par un autre automobiliste. La Justice vient de rappeler que cette manière de faire est sanctionnée. Klaxonner en ville est bel et bien interdit par le code de la route, sauf en cas de danger immédiat. La contravention prévue par le code de la route n'exige pas, pour être caractérisée, la constatation d'un trouble à l'ordre public ou à la tranquillité publique. Les automobilistes qui utilisent l'avertisseur sonore de leur voiture à mauvais escient encourent une amende de 35 € (majorée jusqu'à 150 € en cas de non-paiement sous 45 jours). Hors agglomération, l'usage de l'avertisseur sonore n'est autorisé que pour donner les avertissements nécessaires aux autres automobilistes. Sur les routes sinueuses de montagne, par exemple, il est possible de klaxonner pour signaler sa présence.

Pour percevoir l'ASPA, il faut résider en France de manière stable

À l'instar d'autres prestations de sécurité sociale, l'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées ( ASPA ), dont le montant s'élève désormais à 868,20 €/mois, est soumise à une condition de résidence en France. Cette prestation n'a pas vocation à être exportable et n'est donc pas versée aux personnes quittant durablement le territoire français. Ce principe de non-exportation des prestations non contributives s'applique également au Revenu de Solidarité Active (RSA) et à l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). Sont considérées comme résidant en France les personnes qui ont, sur le territoire métropolitain ou dans un département d'outre-mer, leur foyer ou le lieu de leur séjour principal, défini comme une présence effective de plus de 6 mois sur l'année civile. Afin de lutter contre les fraudes, le respect de l'effectivité de résidence en France fait l'objet d'un contrôle annuel. Depuis le 1er janvier 2019, le plafond annuel à ne pas dépasser pour percevoir l'ASPA est de 10 418,40 € pour une personne seule (à l'exception des veuves de guerre) et de 16 174,59 € pour un couple.

Deux conditions suffisent pour être loueur en meublé professionnel

L'activité de location de logements meublés, lorsqu'elle est exercée à titre professionnel, permet de bénéficier de plusieurs avantages fiscaux. Parmi eux, on compte la déduction des déficits sur le revenu global du foyer fiscal, de l'exonération d'IFI ou des plus-values professionnelles après 5 ans. En revanche, les déficits subis par les loueurs non professionnels ne sont imputables que sur les bénéfices de même nature réalisés au cours de la même année et des 10 années suivantes. Désormais, le caractère professionnel de l'activité de loueur en meublé s'apprécie au regard des 2 seules conditions prévues par la loi. Ainsi, les loueurs en meublés, dont les recettes annuelles excèdent 23 000 € et représentent une part prépondérante des revenus du foyer fiscal soumis à l'impôt sur le revenu, relèvent obligatoirement du régime fiscal des Loueurs en Meublé Professionnels ( LMP ). En effet, ce régime n'est pas optionnel. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel ayant déclaré inconstitutionnelle l'obligation faite aux LMP de s'inscrire au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), celle-ci n'est plus exigée depuis février 2018.

Un PEA ne se clôt pas qu'en capital

Bien que la quasi-totalité des retraits sur un Plan d'Epargne en Actions ( PEA ) se fassent en capital, vous pouvez également le clore par le versement d'une rente viagère. Pour convertir un PEA en rente viagère, vous devez d'abord le transférer auprès d'une compagnie d'assurances, chargée alors d'ouvrir un PEA assurance. Souvent la banque fait appel à sa propre assurance ou à des assureurs partenaires. En tout état de cause, il est conseillé d'exiger cette sortie en rente viagère auprès de votre conseiller bancaire, voire auprès du service client. Si votre requête n'aboutit pas, vous avez la possibilité de saisir le médiateur de la banque.

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