(Pixabay)
Les primo-accédants n'ont pas quitté le marché de l'immobilier. Ils représentent toujours la majorité des emprunteurs. Ce sont des clients qui investissent dans leur résidence principale, avec en moyenne près de 195 000 euros empruntés sur un peu plus de 20 ans.
Les primo-accédants sont de retour ! D’après une analyse de Capfi, ils représentent 57% des emprunteurs contre 34% pour les autres particuliers. Leur maintien « par l’allongement de la durée des prêts accordés par les banques, qui permet de maintenir des taux relativement bas », explique Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier.
Près de 195 000 euros d’emprunt
En avril dernier, l’emprunt moyen des primo-accédants s’élevait à 194 887 euros sur 241 mois. Comprenez un crédit d’environ 20 ans. C’est un peu moins qu’en mars dernier, avec en moyenne 201 256 euros empruntés sur 240 mois. Emprunter moins permet aux primo-accédant de réduire leur effort financier. Désormais, cette somme représente pour eux 4,20 années de revenus.
Les taux moyen de crédit dépendent de la durée d’emprunt. Plus le crédit dure longtemps, plus le taux augmente. En avril dernier, il atteignait 0,96% pour un emprunt sur 10 ans. Comptez un taux de 1,24% pour un emprunt sur 15 ans, contre un taux de 1,43% sur 20 ans. En revanche, le taux moyen de crédit affichait une légère baisse à 1,69% sur 25 ans.
Priorité aux « meilleurs profils »
D’après les données de Capfi, les plus fortes augmentations concernent les prêts sur 10 ans (+0,11%) et les prêts sur 15 ans (+0,12%). La hausse reste plus mesurée concernant les prêts sur 20 ans (+0,05%) et les prêts sur 25 ans (+0,06%). Par ailleurs, les écarts de taux pratiqués par les banques se creusent entre bons et mauvais dossiers (maximum 0,85% sur 20 ans).
C’est une mauvaise nouvelle pour les primo-accédants, précise Se Loger. « Si les banques sont toujours à la recherche de nouveaux clients, le décalage semble s’accentuer sur les meilleurs profils, au détriment des dossiers les moins bons, qui bénéficient de conditions d’emprunt de plus en plus difficiles », analyse Laurent Desmas, président du directoire du courtier.
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