Ouvrir un contrat de capitalisation, investir dans l’immobilier ou souscrire un prêt: les options sont nombreuses pour trouver la meilleure manière d’aider financièrement vos enfants.
Sommaire:
- Parents prévoyants: l’assurance-vie est idéale pour placer de l’épargne au long cours
- Assurance-vie: les rachats partiels sont défiscalisés, jusqu’à un certain seuil
- Investir dans l’immobilier locatif pour financer les études de votre enfant
- Souscrire un prêt étudiant, quand le temps vous manque pour constituer un capital
- Le Prêt Étudiant Garanti par l’État (PEGE)
Parents prévoyants: l’assurance-vie est idéale pour placer de l’épargne au long cours
La meilleure stratégie pour financer les études supérieures de votre enfant est de commencer à épargner le plus tôt possible. Un contrat d’assurance-vie peut servir cet objectif. Il s’agit d’une enveloppe financière adaptée à de l’épargne longue et offrant une souplesse d’utilisation. Le contrat peut être ouvert au nom de votre enfant dès sa naissance. Les fonds lui sont accessibles à sa majorité.
Vous pouvez également souscrire un contrat d’assurance-vie à votre nom. En choisissant un contrat multisupport, vous avez la possibilité d’investir cette épargne dans des fonds actions. Ils comportent une part de risque plus importante, mais vous pouvez aussi optimiser la performance de votre contrat sur la durée. Pour épargner de manière indolore, vous pouvez opter pour des versements réguliers, par exemple à raison de 100 euros par mois. Pendant les études supérieures de votre enfant, vous effectuez des rachats selon vos besoins pour couvrir les frais effectifs.
Assurance-vie: les rachats partiels sont défiscalisés, jusqu’à un certain seuil
L’attractivité d’un contrat d’assurance-vie repose en partie sur sa fiscalité. Seuls les gains (intérêts et plus-values) sont imposables quand vous faites un retrait (également appelé «rachat»). Après 8 ans de détention du contrat, vous bénéficiez d’un abattement annuel avant imposition de ces gains, lors d’un retrait. Il est de 4600 euros pour une personne seule ou 9200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Investir dans l’immobilier locatif pour financer les études de votre enfant
Investir dans l’immobilier peut aussi être une bonne stratégie pour financer des études supérieures. Le logement constitue l’un des principaux postes de dépenses quand votre enfant prend son indépendance. Souvent, il doit quitter le domicile familial pour poursuivre son cursus. Dans ce contexte, il peut être judicieux d’acheter un studio pour le loger pendant ses études. Cela vous évite d’avoir à payer un loyer mensuel.
L’opportunité d’un tel investissement dépend principalement du montant moyen du loyer dans la ville concernée. Il faut aussi savoir où votre enfant part étudier. Cependant, choisir l’immobilier, c’est aussi encaisser des loyers. Ainsi, si votre enfant choisit une ville différente de celle où vous avez investi, vous pouvez lui consentir une donation temporaire d’usufruit . Ce dispositif de démembrement de propriété vous permet d’aider financièrement un proche tout en réduisant votre imposition. Vous cédez l’usufruit du bien pour une période déterminée et vous conservez la nue-propriété. Votre enfant peut financer ses études grâce aux loyers entrants. Dans le même temps, le bien sort de votre patrimoine immobilier: votre imposition s’allège. Une fois les études terminées, vous récupérez la pleine propriété.
Souscrire un prêt étudiant, quand le temps vous manque pour constituer un capital
Vous disposez de plusieurs solutions pour financer les études de votre enfant si vous n’avez pas eu le temps de constituer un capital. Les banques proposent des prêts personnels réservés aux étudiants à des taux attractifs. Leur durée est généralement comprise entre 2 et 10 ans.
Les prêts étudiants constituent une offre de financement souple, avec une durée, un montant et des mensualités adaptés aux besoins. Il est possible d’opter pour une mise à disposition des fonds échelonnée: un virement à chaque rentrée scolaire, par exemple. Cette option permet de diminuer le coût total du crédit, puisque les intérêts commencent à courir à compter de chaque versement individuellement.
Les prêts étudiants ont une particularité : leur remboursement débute à l’issue des études. Si vous empruntez sur dix ans, vous pouvez opter pour un différé total durant les cinq premières années, puis commencer à rembourser au moment de l’entrée dans la vie active. En choisissant le différé partiel, vous remboursez seulement les intérêts et la cotisation d’assurance pendant les études, puis le capital dans un second temps. Si vous le souhaitez, vous pouvez rembourser le crédit par anticipation.
Le Prêt Étudiant Garanti par l’État (PEGE)
Ce prêt permet aux étudiants d’emprunter jusqu’à 20.000 euros sans devoir justifier d’un minimum de revenus ni fournir de caution. La souscription d’une assurance est facultative. Le PEGE est obligatoirement souscrit auprès d’un établissement partenaire de Bpifrance. Le nombre de prêts garantis par l’État délivrés chaque année est limité.
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