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Retraite : un malus pour retarder l'âge du départ
information fournie par Boursorama avec Newsgene 28/12/2018 à 16:03

(Pixabay)

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En 2019, les salariés du privé devront travailler plus longtemps pour disposer d’une retraite complémentaire à taux plein. Partir à l’âge légal de 62 ans entraînera l’application d’une décote temporaire de 10%.

Les salariés du privé ont intérêt à bien choisir la date de leur départ en retraite. Dès le 1er janvier prochain, les pensions de retraite complémentaires Agirc-Arrco pourront être frappées d’un malus temporaire. La mesure votée en 2015 s’appliquera « même si vous avez tous vos trimestres », prévient Le Monde ce vendredi 28 décembre.

Retarder le départ en retraite

Ce malus porte le nom officiel de « coefficient de solidarité ». Il s’appliquera à presque tous les salariés du privé nés après le 1er janvier 1957, à quelques exceptions près. Par exemple, seront exemptés certaines personnes handicapées ou encore les salariés modestes, c’est-à-dire avec un référent fiscal de référence inférieur à 11 018 euros pour une part fiscale.

Le malus se traduira par une décote de 10% pendant trois ans, pour les salariés partis à la retraite à l’âge légal de 62 ans. Les retraités assujettis au taux réduit de CSG (3,8%) ne subiront qu’un malus de 5%. Cette mesure incitative doit pousser les salariés à travailler jusqu’à 63 ans, en échange d’une retraite complémentaire à taux plein.

800 millions d’économies par an

Cette réforme permettra aux caisses de retraite d’économiser 800 millions d’euros par an. D’après François-Xavier Selleret, directeur de l’Agirc-Arrco, l’objectif principal reste la pérennisation du système. « Il fallait consolider le paiement des retraites et le garantir aux plus jeunes dans la durée », explique-t-il devant les caméras de France 2.

Le malus temporaire s’appliquera uniquement aux retraites à taux plein, et au moment du départ complet en cas de retraite progressive. La réforme inclut aussi des « coefficients majorants ». Retarder son départ de deux ans donnera droit à une majoration de 10% pendant un an. Comptez 20% pour trois ans de report et 30% pour quatre ans ou plus.

32 commentaires

  • 05 janvier 11:55

    On part à la retraite le moment venu, ça arrive bien trop vite hélas ! Ne pas s'inquiéter.le pire dans tout ceci ! Ce sont que les pensions et retraites qui ne sont plus indexées sur l'inflation, donc nos retraites perdent tous les ans du pouvoir d'achat. C'est réellement un problème récurent que nos gouvernement connaissent bien, vu que ce sont eux les instigateurs de cette rafle volontaire.


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