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Pouvoir d’achat : des Français plus débrouillards pour boucler leurs fins de mois
information fournie par Boursorama25/09/2018 à 09:20

Les Français estiment que les mesures prises par le gouvernement ne vont pas améliorer leur pouvoir d'achat (Crédits:Pixabay DizzyRoseblade)

Les Français estiment que les mesures prises par le gouvernement ne vont pas améliorer leur pouvoir d'achat (Crédits:Pixabay DizzyRoseblade)

Si les dernières statistiques de l'Insee indiquent un pouvoir d'achat en rebond, il en va tout autrement de la perception des ménages qui estiment qu'il est en recul. Ce qui les pousse à consommer de manière différente.

Sujet sensible sur le plan politique, le gouvernement parie sur une amélioration du pouvoir d'achat des Français grâce aux mesures fiscales et sociales entreprises depuis janvier 2018 (suppression des cotisations maladie et chômage, disparition progressive de la taxe d'habitation, mise en place de la flat tax et du prélèvement à la source). La 7e édition du baromètre annuel réalisé par le CSA pour le compte de Cofidis « Les Français et leur pouvoir d'achat » apporte quelques éclairages sur la perception qu'ont les ménages sur leur situation. Pour sept Français sur dix, les mesures prises par le gouvernement «ne vont pas contribuer à l'amélioration de leur pouvoir d'achat », précise le baromètre.

Un pouvoir d'achat en recul, selon les ménages

Plus d'un Français sur deux (54%) déclare que son pouvoir d'achat a diminué au cours des douze derniers mois selon les indications du baromètre. Cette perception est particulièrement marquée chez les plus de 65 ans, qui sont près de 74% à estimer que leur pouvoir d'achat recule. « Ce sentiment s'observe notamment chez les retraités et est à relier à la hausse de la CSG effective depuis le 1er janvier 2018 », indique Cofidis/ CSA.

445 euros de plus pour vivre confortablement

Le baromètre souligne un paradoxe : si la perception de baisse du pouvoir d'achat est largement ressentie par les ménages interrogés, la somme nécessaire pour vivre confortablement à la fin du mois a elle aussi diminué par rapport aux résultats du baromètre de l'an dernier. Actuellement, les Français auraient besoin de 445 euros de plus tous les mois pour être à l'aise financièrement, c'était 484 euros l'année dernière.

A savoir

Le pouvoir d'achat rebondit au deuxième trimestre selon l'Insee

Selon les statistiques mensuelles publiées par l'Insee, le revenu disponible brut (ce qui reste aux ménages pour consommer et épargner) s'est redressé de 1,1% au cours du deuxième trimestre 2018. « Les prix de la consommation des ménages ralentissent légèrement en raison, principalement, de la hausse moins marquée des prix de l'énergie, de sorte que le pouvoir d'achat rebondit nettement au deuxième trimestre (+0,7 % après -0,5%)», précise l'Insee.

Ce phénomène s'explique par le fait qu'entre temps, les ménages sont parvenus à optimiser leurs dépenses ainsi que la gestion de la trésorerie. Le recours à de nouveaux modes de consommation (économie collaborative, ventes privées, achat/revente de produits sur internet ou dans des vide-greniers) permettrait d'économiser près de 257 euros par an. Sans réelle surprise, ce sont les 18-34 ans qui sont les plus enthousiastes à l'égard de ces solutions.

Le recours au découvert bancaire et au crédit à la consommation

Le recours à des solutions bancaires pour améliorer son pouvoir d'achat n'est pas oublié par les ménages. En effet lorsqu'ils prévoient d'entreprendre un projet nécessitant des dépenses importantes, «62% des Français comptent puiser dans leur épargne personnelle et 28% envisagent de souscrire un crédit».

L'utilisation du découvert bancaire est également un moyen utilisé pour faire face aux imprévus. Un Français sur trois est à découvert tous les trimestres selon le baromètre. Cette proportion augmente chez les ménages les plus fragiles financièrement. Les jeunes sont particulièrement concernés. Chez les 25-34 ans, plus d'une personne sur quatre est à découvert tous les mois.

A. L. (redaction@boursorama.fr)

5 commentaires

  • 24 septembre23:06

    L'insee nous ressort sa stat bidonnée que plus personne ne croit .Cet organisme à la main du gouvernement n'a plus de crédibilité .Ils ont quand même l'audace de préciser que ce phénomène (donc eux-mêmes n'y croyaient pas) est dû à une consommation de grippe-sous.Et dire que ces types sont payés des fortunes pour nous sortir de pareilles imbécilités .


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