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Plan Epargne Logement : les Français se détournent de ce placement
information fournie par Boursorama avec Newsgene 22/06/2018 à 16:55

(Pixabay)

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Depuis que le Plan d'Epargne Logement (PEL) a changé de fiscalité, les Français s'en désintéressent. Les banques espéraient un coup de pouce fiscal de l'Etat à la faveur de la loi Pacte, mais cet espoir a été déçu.

Les temps restent moroses pour le Plan d’épargne logement (PEL). Ce produit garantit une rémunération de 1% à la souscription. L’encours atteint 270 milliards d’euros, d’après les chiffres de la Banque de France. Sur les quatre premiers mois de 2018, la collecte se chiffre à 570 millions d’euros. Elle atteignait 3 milliards d’euros l’année dernière à la même période.

Un réflexe « assez irrationnel »

Cette faiblesse relative de la collecte viendrait du récent changement de fiscalité du produit, analyse Les Echos. Jusqu’à début 2018, le PEL était exonéré d’impôt sur le revenu. Désormais, les épargnants sont soumis entre autres au prélèvement forfaitaire. Notez que si votre PEL date d’avant 2018, vous restez soumis à l’ancien régime fiscal et à la rémunération de la date d'ouverture.

Le nombre de contrats vieux de plusieurs années explique la rémunération moyenne des PEL, qui se maintenait à 2,69% en avril dernier. Face au succès du livret A, au rendement pourtant plus faible, le déclin du PEL semble « assez irrationnel », relève Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne. Les banques espéraient un coup de pouce de l’Etat à la faveur de la loi Pacte.

Pas de nouvelle niche fiscale

Créer un nouveau produit d’épargne bancaire à long terme aurait permis de modérer la perte de vitesse du PEL, d’après la Fédération Bancaire Française (FBF). Cette mesure aurait contribué à stabiliser les ressources des établissements financiers, une manière de consolider leur capacité à prêter sur le long terme. Les autorités fiscales n’ont pas retenu cette option.

Après la disparition de l’impôt sur la fortune (ISF) et l’instauration du prélèvement à la source, l’Etat a misé en janvier dernier sur la stabilité. Il n’y aura donc pas de nouvelle niche fiscale pour nourrir la croissance d’un nouveau produit d’épargne bancaire. « Nous continuerons à être une force de proposition, car nous avons besoin d’un produit de bilan long », réagit Marie-Anne Barbat-Layani, directrice de la FBF.

1 commentaire

  • 22 juin 17:38

    inutile d'aller chercher si loin. Le PEL n'est intéressant que si il permet d'avoir un taux d'emprunt avantageux par rapport au marché. Regardez les taux actuel, il n'y as pas d'incitation.


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