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Impôts à la source: les primo-déclarants risquent d'être désavantagés
information fournie par Boursorama avec Newsgene 12/07/2018 à 17:06

(Pexels)

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Le prélèvement à la source entrera en vigueur en 2019. Les nouveaux arrivés sur le marché du travail recevront par défaut un taux neutre. Cette solution risque néanmoins de les pénaliser.

L’impôt sur le revenu fait peau neuve. Dès le 1er janvier prochain, les contribuables seront prélevés tous les mois au lieu d’une fois l’an. Le changement se traduira directement sur la fiche de paie, ce qui n’est pas sans inquiéter certains Français. Le prélèvement à la source pourrait notamment pénaliser les jeunes qui travaillent pour la première fois.

Taux neutre par défaut

L’entrée dans la vie professionnelle représente une étape fiscale importante. Jusqu’ici rappelle Mieux vivre votre argent, ceux que Bercy appelle les « primo-déclarants » bénéficiaient d’un répit pour leur première année d’activité. Leurs salaires et bénéfices n’étaient pas imposés. La première feuille d’impôts n’arrivait qu’en septembre de l’année suivante.

Ce délai pour régler sa facture fiscale disparaît avec l’impôt à la source. Faute de point de comparaison, les actifs identifiés « premiers emplois » se verront appliquer un taux neutre par défaut. Cette solution de facilité ne devrait pas leur simplifier la tâche. Le taux neutre risque de ne pas correspondre au montant réel de l’impôt dont ils devront s’acquitter.

Négocier avec le fisc

Le taux neutre peut être trop élevé ou trop faible. Dans les deux cas, les primo-déclarants risquent d’être pénalisés. Un taux trop élevé pénalisera le redevable. Il devra avancer une somme lourde pour ses finances, en attendant que Bercy lui rembourse le trop-perçu. De son côté, un contribuable aux ressources sous-évaluées devra verser un complément d’impôt.

En tant que débiteur de la retenue, l’employeur pourra demander à l’administration fiscale la fixation anticipée du taux de droit commun du bénéficiaire. En revanche, les jeunes indépendants devront négocier directement avec le fisc. Plus facile à dire qu’à faire, sans pouvoir anticiper leur bénéfice. Reste à savoir comment Bercy gérera ces cas délicats.

2 commentaires

  • 12 juillet 18:20

    simple décalage, ça evitera à quelques primo déclarants imprevoyants de se retrouver à sec en aout N+1


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