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Immobilier : un bon diagnostic énergétique permet de vendre plus cher
information fournie par Boursorama avec Newsgene 23/10/2018 à 15:47

(Pixabay / OpenClipart-Vectors)

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Le diagnostic performance énergétique (DPE) influe bien sur le prix de vente d'un logement mais l'impact est plus ou moins important selon les régions, selon une étude des notaires de France. En Bretagne par exemple, où l'incidence est la plus forte, une maison classée A ou B se vend en moyenne 14% plus cher qu'une maison classée D.

La performance énergétique est devenue un facteur important lors de la vente d'un bien immobilier. En France, au cours de l'année 2017, les maisons disposant de la meilleure « note » (classe A ou B) se sont ainsi vendues en moyenne de 6 % à 14 % plus cher que celles de classe D, selon une étude des notaires sur la valeur verte des logements relayée par Les Echos .

L'impact peut également s'avérer marquant pour les appartements. Ainsi, selon les régions, ceux étiquetés A-B se sont vendus en moyenne de 6% à 22% plus cher que les appartements estampillés D.

Des différences selon les régions

C'est en Bretagne que l'avantage d'une meilleure isolation thermique est le plus flagrant. Les maisons classées A-B se sont vendu en moyenne 14% plus cher que les maisons de classe D, toutes choses égales par ailleurs.

En prenant les données dans l'autre sens, une maison ayant une mauvaise « étiquette énergétique » verra son prix de vente tiré vers le bas. Ainsi, la Nouvelle-Aquitaine est la région où les maisons avec un mauvais rendement énergétique sont les plus dévalorisées. Celles avec des étiquettes F-G se sont vendu 17% moins cher que les maisons de classe D.

Un impact moins important en Ile-de-France

L'effet du DPE est moins flagrant en Ile-de-France. Surtout pour les maisons situées en petite couronne. Celles estampillées classe F ou G se vendent à un prix seulement 4% inférieur à celles de la classe D. Quant à celles qui sont notées C, elles affichent le même prix que celle de la classe D malgré de meilleures performances.

L'époque de construction est aussi un paramètre influent, note Les Echos . Plus les maisons sont vieilles, plus l'impact d'une mauvaise performance énergétique est important. La décote est ainsi de 18% en moyenne pour les habitations de classe F-G construites entre 1850 et 1913, contre 11 % pour celles construites entre 1981 et 1991.

5 commentaires

  • 23 octobre 16:48

    S'il y a des régions ou le DPE devrait jouer ce sont les régions froides (je vous laisse les trouver ...) or ils nous parlent de la Bretagne et la nouvelle aquitaine qui jouissent d'un climat plutôt clément. Ils nous prennent pour quoi ? Ils nous parlent des des années 1850-1913 et 1981-1991 quid des années 1914-1980 ? Il est clair que des maisons construites entre 2008 et 2018 bénéficient de meilleurs matériaux et sont peut-être mieux isolées.


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