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Haro sur le démarchage dans l’énergie
information fournie par Le Figaro 01/07/2019 à 20:29

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a annoncé lundi avoir effectué des perquisitions chez Engie et ENI.

Engie et ENI sont dans le viseur de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Lundi, celle-ci a annoncé avoir effectué la semaine dernière des perquisitions chez deux fournisseurs de gaz et d’électricité, ainsi que chez onze sous-traitants travaillant pour leur compte. Le nom des fournisseurs n’a pas été communiqué par la Répression des fraudes, mais Engie a admis être l’objet d’une procédure. Quant à ENI, il n’infirme pas.

Total défie EDF et Engie dans l’électricité et le gaz

La DGCCRF mène actuellement une enquête pour «démarchage abusif» sur un marché de l’énergie où l’inflation des fournisseurs et la complexité de certaines offres permettent à des commerciaux peu scrupuleux d’abuser leurs interlocuteurs. Par exemple, ils se présentent sous l’identité d’une autre entreprise, font signer conjointement des contrats pour le gaz ou l’électricité ou n’obtiennent pas l’accord éclairé des consommateurs.

Cela fait plusieurs mois que le dossier est sur la table, mais c’est la première intervention de cette ampleur de la part de la DGCCRF, qui a mobilisé 73 agents pour l’occasion. L’année dernière, la Direction générale de la concurrence a reçu 1832 plaintes dans le secteur de la fourniture d’électricité, un «chiffre multiplié par quatre par rapport à 2016». Au printemps, le Médiateur national de l’énergie a publié un rapport sans concession épinglant les mauvaises pratiques du secteur. Depuis le début, Engie et ENI pointent des cas très isolés et affirment être scrupuleuses dans les indications données à leurs sous-traitants, qui n’en tiendraient pas toujours compte.

Le Médiateur est dubitatif, rappelant que le fait de ne payer les sous-traitants qu’à la commission n’encourage pas ces acteurs à faire preuve de transparence. Qui des donneurs d’ordre ou de la sous-traitance est le premier responsable de la situation actuelle? La DGCCRF dit vouloir faire la lumière et rappelle que le montant maximal d’une éventuelle amende peut atteindre 10 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.

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