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Flambée du prix de l'électricité : l'État a pris "la décision responsable de protéger les Français", justifie Bruno Le Maire
information fournie par Boursorama avec Media Services 01/02/2022 à 14:32

Pour le ministre de l'Économie, le "bouclier tarifaire", mis en place pour limiter la hausse des factures des particuliers et des entreprises, ne va pas "saborder" EDF.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, le 13 janvier 2022. ( AFP / ERIC PIERMONT )

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, le 13 janvier 2022. ( AFP / ERIC PIERMONT )

Face à la flambée historique des prix du gaz et de l'électricité, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé en septembre qu'il limiterait à 4% l'augmentation des tarifs réglementés de l'électricité le 1er février 2022. Pour ce faire, l'exécutif a plafonné les tarifs réglementés de l'électricité et en a minoré la fiscalité. Il a en outre demandé à EDF d'augmenter de 20% le quota annuel d'électricité vendue à prix réduit à ses concurrents, une mesure qui coûtera de l'ordre de huit milliards d'euros au groupe.

Sur Europe 1 mardi 1er février, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a défendu "la décision responsable de protéger les Français", alors que les oppositions accusent le gouvernement de saborder EDF. "Cela fait cinq ans que nous soutenons EDF. Nous avons recapitalisé EDF quand il le fallait, nous avons renoncé à des dividendes, nous nous sommes battus avec le président de la République pour que l'énergie nucléaire soit reconnue comme énergie décarbonée et nous avons décidé de réaliser de nouveaux réacteurs nucléaires et c'est décisif pour l'avenir d'EDF . Donc je ne laisserai pas dire que nous avons sabordé EDF. Nous soutenons EDF et nous soutenons les salariés d'EDF", a-t-il expliqué.

"Protéger les Français" de la flambée des prix

"Vous vouliez que là, au 1er février, je dise aux Français : 'Désolé la facture ne va pas passer de 1.000 à 1.040 euros, comme c'est le cas aujourd'hui, mais de 1.000 à 1.400 euros'. Voilà ce que propose les oppositions puisqu'elles n'ont aucune solution à apporter !", a fustigé le locataire de Bercy alors que plus de 40% des salariés d'EDF ont fait grève la semaine dernière contre l'augmentation du quota d'électricité vendue à prix réduit, mesure dont ils redoutent les conséquences pour la santé du groupe.

"EDF ne subventionnera aucun fournisseur d'électricité puisque nous veillerons à ce que les tarifs soient répercutés sur les consommateurs. C'est la seule façon de protéger les Français face à cette flambée qui aurait été insupportable pour eux", a insisté Bruno Le Maire. "On ne peut pas qualifier ça d'électoralisme quand nous prenons la décision responsable de protéger les Français", a-t-il encore souligné.

"Nous pensons aux Français, nous pensons à leur facture d'électricité et nous les protégeons. Donc nous avons demandé un effort à EDF et l'État lui-même a fait un effort très important puisqu'il a renoncé à 8 milliards d'euros de taxes pour protéger les Français et que leur facture n'augmente pas autant qu'en Espagne, en Italie, ou ailleurs en Europe", a poursuivi le ministre qui estime que les factures passeront en Espagne de 1.000 à 1.710 euros et de 1.000 à 2.290 euros en Italie. "Nous, elle va augmenter de 40 euros", a-t-il martelé.

EDF, un "grand service public" qui doit "protéger les Français"

"EDF est détenu à 84% par l'État et ma conception d'un grand service public, c'est que lorsqu'il y a une crise énergétique aussi grave, EDF comme grand service public protège les Français et ne se mette pas de l'argent dans les poches en imposant 35% d'augmentation de la facture à nos compatriotes", a encore expliqué Bruno Le Maire.

"Il serait aberrant de penser qu'EDF est une entreprise privée comme une autre (...) Sur les grands sujets stratégiques qui peuvent relever de la défense, de l'électricité, du nucléaire... C'est l'État qui décide. Je fais jouer à l'État son rôle de bouclier et c'est une fierté pour moi", a conclu le ministre.

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27 commentaires

  • 02 février 10:53

    Si les alternatifs ne sont plus compétitifs, les français peuvent aller chez Edf. Les alternatifs sont des parasites de la société : ils ne produisent rien et se contentent de faire du profit sur le dos des gens; ce n'est même plus du commerce mais simplement de la finance et de la spéculation.


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