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Finances personnelles: ce qu’il faut retenir cette semaine - 05/08/2019
information fournie par Le Particulier 05/08/2019 à 11:29

Soyez avertis des nouvelles conditions pour obtenir la prime à la casse : elles sont devenues récemment plus complexes et moins avantageuses. Si vous êtes parents d'un enfant scolarisé, vous y verrez plus clair sur vos droits à l'allocation de rentrée scolaire. Les taux des crédits immobiliers sont au plus bas et cette tendance n'est pas prête de s'inverser. L'assurance-vie a la côte, quelques chiffres éloquents vous le prouvent. La sécheresse menace de devenir un fléau national et bon nombre d'habitations en subissent les conséquences. Les assurances multirisques peuvent couvrir les frais de réparation à certaines conditions seulement. Pour simplifier le paiement des impôts, les buralistes vont être à même de les percevoir. Les indemnités en cas de licenciement abusif ne seront plus décidées par le juge, au cas par cas, mais seront déterminées par un barème strict. Il sera le même pour tous.

L'obtention de la prime à la casse est plus compliquée depuis le 1er août

Afin d'encourager les conducteurs à se débarrasser de leur vieux véhicule polluant et d'encourager l'achat d'un modèle propre, la prime à la conversion ou « prime à la casse », avait été revalorisée pour 2019. Compte tenu du succès du dispositif (250 000 demandes d'aides contre 100 000 pour le 1er semestre 2018), les conditions d'attribution sont plus strictes et les montants versés abaissés depuis le 1er août. Désormais, la prime à la casse n'est possible qu'en cas d'achat de véhicules Crit'Air 1 et 2, électriques émettant moins de 117 g CO2/km (-5 g par rapport au niveau applicable depuis le 1er janvier) et électriques et hybrides rechargeables (21 à 50 g de CO2/km). En outre, la prime sera réservée aux véhicules dont le coût d'acquisition est inférieur à 60 000 €, incluant le cas échéant le coût d'acquisition ou de location de la batterie. Enfin, la prime est attribuée en fonction du revenu fiscal de référence (RFR) par part. Avec un RFR inférieur ou égal à 13 489 €, la prime peut aller jusqu'à 5 000 € pour les véhicules électriques émettant moins de 20 g de CO2 (véhicules neufs ou d'occasion) et pour les véhicules hybrides rechargeables et les véhicules électriques émettant entre 21 et 50 g de CO2/km. Avec un RFR dépassant 13 489 €, la prime peut atteindre 2500 € (contre 1 000 € auparavant) pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables émettant jusqu'à 50 g de CO2/km, neufs ou d'occasion.

L'Allocation de rentrée scolaire 2019 sera versée le 20 août

L'Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), qui aide les parents à assumer le coût du cartable et autres fournitures scolaires de leurs enfants et adolescents, sera versée à 3 millions de familles dès le 20 août 2019 en métropole, Guadeloupe, Guyane et Martinique. Pour la rentrée 2019, l'ARS peut être versée pour chaque enfant scolarisé né entre le 16 septembre 2001 et le 31 décembre 2013 inclus, et pour chaque enfant né après cette date et déjà inscrit en CP. Pour percevoir l'ARS cette année, le revenu net catégoriel du foyer ne doit pas dépasser 24 697 €, au 1er janvier de l'année pour le premier enfant. Ce plafond est majoré de 5 699 €, par enfant à charge. À Mayotte, ces montants maximaux sont respectivement fixés à 30 504 € et à 2 773 €. Pour la rentrée scolaire 2019, le revenu net catégoriel de l'année 2017 sert de référence. Versé par la CAF et la Mutualité Sociale Agricole (MSA), le montant de cette aide s'élève à 368,84 € pour les enfants de 6 à 10 ans, à 389,19 € pour les enfants de 11 à 14 ans et à 402,67 € pour les adolescents de 15 à 18 ans.

Les taux des crédits immobiliers ne remonteront pas avant 2020

En juillet 2019, les taux de crédit immobilier moyens sont de 1,20 % sur 15 ans, de 1,40 % sur 20 ans et de 1,60 % sur 25 ans. On note également des records négociés pour les meilleurs profils à 0,6 % sur 15 ans, 0,80 % sur 20 ans et 1 % sur 25 ans, selon le réseau de courtiers Vousfinancer. Compte tenu des prévisions de croissance dans la zone euro et du niveau de l'inflation, la Banque centrale européenne n'envisage pas d'augmenter les taux des crédits immobiliers avant la fin du 1er semestre 2020 et annonce même de nouvelles baisses. Pour les candidats à l'achat immobilier ou ceux souhaitant renégocier leur prêt, le maintien des taux à un niveau bas est une aubaine. En effet, tant qu'il n'y aura pas de marchés offrant une meilleure rentabilité ou un meilleur couple rendement/risque que le crédit immobilier, la bataille du crédit se poursuivra, avec des baisses de taux à la clé, notamment pour les meilleurs profils. Ainsi, les taux pourraient même encore baisser de 0,10 % en septembre.

Les épargnants se tournent de plus en plus vers l'assurance-vie

L' assurance-vie continue de séduire les Français. En juin 2019, la collecte nette ─ c'est-à-dire la différence entre les versements et les retraits ─, s'est établie à 2,4 Mds €, soit 600 M€ de plus qu'en mai. Sur le 6 premiers mois de l'année, 15,1 Mds € ont été placés sur les assurances-vie, soit 3,4 Mds € de plus qu'en 2018 au cours de la même période, selon la Fédération Française des Assurances (FFA). En juin 2019, les dépôts sur les assurances-vie en Unités de Comptes (UC) représentent un quart de la collecte, avec 3,1 Mds €. Même s'il s'agit de la meilleure performance de l'année pour les UC, les Français continuent de privilégier les fonds en euros, qui atteignent 9 Mds € en juin. Dans un contexte économique relativement incertain, les ménages préfèrent l'épargne à la consommation. En outre, le vieillissement de la population conduit à une hausse naturelle du taux d'épargne et à la progression de l'assurance-vie, qui est le produit d'épargne de référence des plus de 45 ans. Entre janvier et juin 2019, la collecte nette du Livret A, l'autre placement préféré des Français, ne s'est élevée qu'à 11,57 Mds €, soit 3,5 Mds de moins que l'assurance-vie sur la même période.

Sécheresse: les dommages causés aux maisons sont couverts

Avec la hausse des températures, la France doit faire face à un épisode de sécheresse. Le nombre de départements touchés par ce fléau climatique est passé de 55 à 64 en quelques jours. Des fissures sur les murs des habitations peuvent apparaître et il arrive que les sols s'affaissent dans les zones où la terre est argileuse. Dès l'apparition de fissures sur les murs de sa maison, le propriétaire doit contacter son assurance multirisques habitation, afin qu'elle prenne en charge les frais de réparation. Cependant, elle n'est prise en compte que si la commune a fait l'objet d'un décret ministériel déclarant l'état de catastrophe naturelle. Le sinistré n'a que 10 jours ouvrés pour déclarer le sinistre auprès de l'assureur par lettre recommandée et lui transmettre dès que possible un état estimatif des pertes. Après la publication de l'arrêté, un expert vient constater et évaluer sur place les dégâts. Avant de verser l'indemnité au sinistré, l'assureur retranche une franchise légale qui reste à la charge de l'assuré. Elle s'élève au minimum à 1 520 € et s'applique pour les biens à usage d'habitation et non professionnel. L'indemnisation doit être versée au maximum 3 mois après la remise de l'estimation des dommages, ou après la publication de l'arrêté ministériel.

Payer ses impôts chez le buraliste sera possible en 2020

Dans l'objectif de simplifier les démarches des contribuables, il sera possible de payer ses impôts chez le buraliste à partir de l'an prochain. Les buralistes sont présents dans 3 400 communes contre 1 800 pour la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP). De plus, les horaires d'ouverture des bureaux de tabac sont plus larges que ceux dans les centres des impôts. L'opération aura tout d'abord lieu à partir du 1er janvier 2020 dans 18 départements tests à savoir l'Aveyron (12), le Calvados (14), la Charente-Maritime (17), la Corrèze (19), la Corse-du-Sud (2A), les Côtes d'Armor (22), l'Eure-et-Loire (28), le Gard (30), la Guadeloupe (971), la Loire (42), la Marne (51), la Martinique (972), l'Oise (60), le Bas-Rhin (67), la Haute-Saône (70), la Seine-et-Marne (77), le Vaucluse (84) et les Hauts-de-Seine (92). La mesure sera généralisée à tout le territoire en juillet 2020. Afin que le buraliste garantisse un service au moins équivalent à celui de la DGFiP, Bercy a indiqué qu'une formation sera obligatoire avant l'activation de la prestation. Par ailleurs, l'administration fiscale reste seule compétente pour accorder des délais de paiement ou engager des procédures de recouvrement forcé.

La justice valide le barème des indemnités prévu en cas de licenciement abusif

Issu des ordonnances Travail de septembre 2017, le barème des indemnités prud'homales pour licenciement abusif fixe un plancher et un plafond variables en fonction de l'ancienneté du salarié et de la taille de l'entreprise. Par exemple, un salarié ayant travaillé 5 ans dans une entreprise n'a droit qu'à 6 mois de salaire brut si son licenciement est reconnu abusif. Au-delà de 30 ans d'ancienneté, son indemnité maximale est plafonnée à 20 mois de salaire. Estimant ce barème contraire à la convention 158 de l'Organisation internationale du travail et à la Charte sociale européenne (puisqu'il empêche le juge d'octroyer une réparation appropriée à chaque cas particulier), plusieurs Conseils de prud'hommes avaient saisi la Cour de cassation pour avis. Selon les Hauts magistrats, le barème des indemnités prud'homales en cas de licenciement injustifié ne méconnaît nullement les engagements internationaux de la France. Conforme aux règles internationales et au droit européen, ce barème doit donc être appliqué par les juges au salarié licencié même pour un motif injustifié. L'indemnité qu'ils pourront lui octroyer ne pourra pas dépasser un certain plafond selon sa situation.

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