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Erosion contenue du taux de distribution des SCPI de bureaux
information fournie par Primaliance 14/04/2015 à 00:00

La performance des SCPI des bureaux peine à retrouver une pente ascendante. Le cru 2014 reste néanmoins satisfaisant avec un taux de distribution qui se maintient encore au dessus de 5 % (5,05%). Afin de contenir la douce érosion de leur rendement, les SCPI de bureaux doivent anticiper l'avenir... et adapter rapidement leur patrimoine aux exigences du marché.

Alors que la météo économique laissait présager en 2014 un cru amer pour les SCPI de bureaux. Or, il n'en est rien. Le millésime est plutôt de bonne qualité. En terme de collecte, d'abord, elles ont attiré 1,82 mds €. Ce montant en hausse de 7,3 % sur un an représente 62,4 % de la collecte revenant à l'ensemble immobilier d'entreprise. De plus, elles sont « Le » poids lourd du secteur avec une capitalisation autour de 22,2 mds € (+9,7 % sur un an).

Et les performances ? Le sujet focalise chaque année toutes les attentions. 2014 n'y pas échappé et d'aucun estimait que le navire allait fortement tanguer sous la houle de la concurrence et de la rationalisation des besoins des entreprises. Rien de tout cela. Les SCPI de bureaux ont su maintenir le cap malgré les turbulences du marché locatif : plutôt que de subir une vacance coûteuse, elles ont ainsi préféré ajuster les loyers, arbitrer et moderniser leur patrimoine.

Après tant d'efforts, le résultat apparaît plutôt satisfaisant. Le taux de distribution demeure ancré au dessus de la barre des 5 % (5,05 %). Quant au prix de la part, il progresse en moyenne de 0,48 %. Des niveaux légèrement moindres qu'en 2013 où le prix de la part s'adjugeait en moyenne +0,49 % et le TDVM atteignait 5,13 %. Un effritement qui, à l'exception des commerces (5,13 % vs 5,11%) n'a pas épargné les SCPI spécialisées (5,39% vs 5,46 %) et diversifiées (5,34 % vs 5,48%).

La comparaison avec d'autres placements financiers traditionnels souligne la régularité et la résistance de la pierre papier. Si sur 5 ans et 20 ans la volatilité des actions (6,9%, 8,9 %) donne un peu de grain à moudre aux détracteurs des bureaux (5,27%, 5,48 %), à 10 ou 15 ans la donne s'inverse. Pour ces 2 périodes, le créneau des bureaux enregistre un taux de rendement interne (TRI) respectif de 8,42 %, 8,88 % quand les actions s'essoufflent autour de 5,8 %, 1,6 %. Ne parlons pas du livret A, des produits monétaires où le rendement est systématiquement bien meilleur : de l'ordre de 4 points à 7 points quelle que soit la période choisie avec les sicav monétaires ! De son côté, l'or déçoit sur 5 et 15 ans (3,6 %, 7,9%). Il fait jeu égal sur 20 ans (5,4%) tandis que poussé par 8 années de hausse consécutive (point haut en septembre 2012) le métal jaune s'octroie 11,2 % sur 10 ans quand, fidèles à leur régularité, les SCPI bureaux affichent un TRI de 8,42 %. Seules les foncières cotées se démarquent avec un rendement largement au dessus : 11,7 %, 10,9 %, 13,2 % et 11,7 %.

Même si le rendement tend à stagner voire à légèrement corriger, l'immobilier de bureaux dans une économie incertaine est un actif simple à comprendre. Il est aussi placement bien plus rentable - et sur?- aujourd'hui que de nombreux autres.  Pour continuer sur cette lancée, ces SCPI n'ont pas d'autres alternatives que de se construire un patrimoine idéal… des immeubles neufs (ou restructurés) bien situés, bien desservis et loués à des entreprises solides.

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