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Bordeaux : les locations de type «Airbnb» subissent l'impact de la nouvelle réglementation
information fournie par Boursorama avec Newsgene 06/03/2019 à 12:03

Bordeaux : les locations de type «Airbnb» subissent l'impact de la nouvelle réglementation

Bordeaux : les locations de type «Airbnb» subissent l'impact de la nouvelle réglementation

Contraints par la réglementation mise en place en 2018 par la municipalité bordelaise, certains propriétaires ont retiré leur bien des plateformes type Airbnb. Toutefois, malgré le risque de sanctions, 77% des annonces ne comportent pas d'un numéro d'enregistrement, pourtant obligatoire pour valider le nombre de nuitées.

Les règles mises en place en 2018 par la mairie de Bordeaux pour encadrer les locations saisonnières de type Airbnb semblent porter leur fruit. Près de 600 logements ont ainsi été retirés de ces plateformes, rapporte 20 Minutes . Ils « se retrouvent sur le système de baux classiques » , se réjouit Elizabeth Touton, chargée de l’urbanisme.

Mais la bataille n'est pas encore gagnée pour les élus bordelais. Ainsi, le numéro d'enregistrement, pourtant obligatoire désormais, ne figure que sur 23% des annonces en ligne.

Près de 1 500 nouvelles déclarations

A l'image d'autres grandes villes françaises, depuis le 1er mars 2018, les particuliers qui souhaitent proposer leur logement en location saisonnière à Bordeaux doivent enregistrer leur bien. Il s'agit pour les autorités de vérifier que le bien n'est pas loué plus de 120 jours par an, la limite légale autorisée.

Au 1er mars 2019, 2 406 hébergeurs étaient déclarés contre seulement 951 un an plus tôt. L'impact de la nouvelle réglementation est donc réel.

155 procédures de mises en demeure lancées

De nombreux propriétaires ont ainsi préféré retirer leur bien des plateformes en ligne pour ne pas être soumis à la limite des quatre mois. Car pour faire « sauter » ce verrou, ils doivent obtenir une déclaration de changement d’usage de leurs locaux d’habitation en meublés de tourisme avec des conséquences fiscales, précise 20 Minutes . Ils doivent aussi « proposer en location classique la même surface, dans le même secteur » , poursuit le quotidien. Trop contraignant pour certains qui optent pour une mise en location classique ou abandonnent leur projet d'investissement locatif.

D'autres tentent de passer entre les gouttes. Depuis la mise en place de la réglementation, 155 procédures de mises en demeure concernant 217 logements ont ainsi été déclenchées. 37 dossiers sont en cours de transmission aux autorités judiciaires. Les propriétaires risquent des sanctions financières. Les amendes peuvent aller de 10 000 à 50 000 euros.

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